Depuis deux semaines, Alexei se plongeait corps et âme dans le travail pour ne pas laisser son esprit vagabonder. Il ne voulait plus repenser à cette femme qu’il avait rencontrée durant un de ses cambriolages. Le jeune homme avait donc l’idée de faire « Le casse du siècle ». Voler un bijou d’une valeur inestimable dans un musée, en ayant prévenu les autorités qu’il viendrait le voler à une certaine heure. C’était une première pour le Russe, mais il avait besoin de penser à autre chose, de faire en sorte que son esprit soit totalement obnubilé par son larcin. Rien d’autre ne devait venir le distraire ! Il s’était donc enfermé chez lui, seul, avec pour seule compagnie les plans du musée qu’il avait prit pour cible. Des nuits durant, Alexei n’avait pas dormi, il avait fait les cent pas chez lui, cherchant le meilleur moyen d’atteindre le bijou sans être vu. Le brun connaissait par cœur les dédales de couloirs, l’emplacement des caméras de sécurités, et enfin, il avait réussit à avoir un des uniformes des gardes de la police. Tout était parfait, tout était en place, il ne restait plus qu’à attendre le moment venu. Le moment, noté sur la petite carte envoyée à la police pour les prévenir.
Imperturbable, Alexei regardait la police mettre en place les dernières sécurités autour du bijou. Dommage, malgré tous les efforts des agents, ce joyau allait disparaitre sous leurs yeux. Intérieurement, le russe jubilait, il ne pouvait pas contenir cette joie qui l’embrasait petit à petit. Mais il devait garder son sérieux jusqu’à ce que la pierre précieuse soit en sa possession.
Vingt heures. Il était temps ! Aussi silencieux que possible, Alexei marchait dans les couloirs, l’oreille tendue pour ne pas être surprit. Etre attrapé maintenant n’était pas ce qu’il voulait réellement, de plus la police allait prendre un plaisir malsain à le descendre en flèche, à montrer qu’il n’est qu’un cambrioleur de pacotille comme tant d’autre. Son plan était parfait, il le savait, il avait confiance, peut-être même un peu trop.
Vêtu de l’habit d’un garde, il entra dans la pièce à bout de souffle, et expliqua au garde qui se trouvait là que le chef voulait que toutes les unités soient au rez-de-chaussée car le cambrioleur s’y trouvait, et qu’il fallait plus de monde pour le maintenir. Bien, le garde n’y vu que du feu, et se précipita au rez-de-chaussée. Alexei était donc enfin seul. S’assurant que tous les systèmes de sécurités aient été enlevés, il se saisit du bijou, l’examina. Rien d’alarmant dessus, puis, prit la fuite, sans être vu. Il prit donc la direction de son loft pour contempler son larcin.
Se stoppant devant la porte, il vit qu’elle était mal fermée, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Il y avait quelqu’un chez lui, pour le cambrioler ? Se serait un comble ! Il entra donc doucement chez lui, comme il le ferait pour une de ses victimes. Il n’alluma pas la lumière, il connaissait son appartement après tout et se dirigea d’instinct vers son salon. L’œuf de Fabergé qu’il contenait ne pouvait pas être volé ! Son premier butin, la prunelle de ses yeux, la raison qui l’a poussé à être ce qu’il est aujourd’hui. Une relique d’un passé qu’il ne parviendra jamais à oublier, il ne peut pas lui être dérobé !
Il se trouvait toujours sur la cheminée, au grand soulagement du russe, mais une ombre était présente aussi. Il la voyait, il distinguait des formes. S’approchant le plus doucement possible, il se plaça derrière, mit une main sur la bouche de la personne et lui bloqua ses bras, avant de se diriger vers l’interrupteur pour voir qui il tenait entre ses mains. Sa surprise fut grande quand il vit que c’était sa compatriote !
>>Наташа трахнуть, что ты здесь делаешь?(*)
Oui, le russe était sortit tout naturellement pour Alexei, et puis, Natasha devait le comprendre non ? Elle est russe elle aussi !
Spoiler:
(*)Natasha bordel tu fou quoi ici?
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Sujet: Re: I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov] Dim 17 Aoû - 10:22
Natasha M. IerchovAvatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580
Sujet: Re: I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov] Mar 19 Aoû - 20:44
Le fait que ce ne soit pas un voleur, armé lui, qui se soit introduit dans son appartement le rassurait. Il connaissait Natasha, il savait qu’elle portait toujours une arme sur elle, mais que jamais, elle ne s’en servirait contre lui. Il la relâcha donc, ayant confiance en elle, mais posa néanmoins son regard sur elle. Un regard désapprobateur. Elle n’avait pas à s’introduire chez lui de cette manière, elle n’avait pas à violer son endroit. Son appartement était son refuge, l’endroit où il se sentait en sécurité, si maintenant il ne peut plus avoir cette tranquillité, il va devoir déménager. Finalement, il était entrain d’expérimenter ce qu’il fait vivre à ses victimes, la perte de leur sécurité, de leur tranquillité. Prit à son propre piège, un revers de situation qui ne lui plaisait pas forcément. Oh, ce n’est pas pour cette raison qu’il allait ranger son habit de cambrioleur, et qu’il allait changer de métier.
Il ne lui répondit pas. Revoir Natasha plaisait énormément à Alexei, il devait l’avouer, mais jamais il ne le dirait. Il ne voulait pas se montrer sentimental, il ne voulait pas montrer à Natasha que ces deux semaines avaient été les plus longues de sa vie. Non, se montrer aussi faible n’était pas dans ses habitudes, et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer.
>>Tu sais, mon nom doit se trouver dans un bottin téléphonique. Me sonner était peut-être une meilleure idée que s’introduire chez moi.
Alexei n’avait pas cherché à entrer en contacte avec elle, il avait tout tenté pour s’éloigner le plus possible de sa compatriote, pour tenter de l’oublier. Se plonger dans son vole, ne plus dormir et n’avoir que pour objectif de cambrioler le musée, était son échappatoire. Il voulait à tout prix enlever Natasha de ses pensées. Le voleur voulait éviter d’avoir des attaches, devoir choisir entre la personne et son métier, devoir s’investir dans une relation, même à court terme. En fait, il a toujours eu peur d’entretenir une relation, peur de répéter les gestes de son père, peur de finir comme son père. Un compagnon horrible, jamais à l’écoute des demandes de sa famille, et finalement reniant son enfant à cause d’une bêtise enfantine.
>>Oui je vais bien, je viens de faire mon plus gros vol, sous les yeux de la police.
A ces mots, Alexei alla placer, à côté de l’œuf de Fabergé, le bijou qu’il venait de dérober. A présent, sur sa cheminée, il y avait deux reliques. Une d’un passé peu glorieux, et l’autre d’un avenir envisageable ? A elles seules, ces deux reliques décrivaient parfaitement l’homme qu’est Alexei.
>>Dit moi, tu n’as pas fait tout ce chemin, uniquement pour savoir comment je vais. Je me trompe Natasha ?
Bien sûr, il se doutait de la réelle raison de la venue de Natasha, il n’était pas stupide après tout. Cependant, il voulait entendre cette raison de la bouche de la jeune femme. Alexei voulait savoir si elle allait craquer avant lui, si elle allait révéler ce qu’il se cachait au fond d’elle, ou si comme lui, elle allait l’enfuir profondément, et le renier. Si tout deux étaient fiers, aucuns d’entre eux n’allait craquer, et cette situation resterait bloquée encore longtemps.
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Sujet: Re: I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov] Dim 31 Aoû - 0:13
Natasha M. IerchovAvatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580
Sujet: Re: I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov] Mar 2 Sep - 19:51
Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Au fond de lui, il savait que c’était elle qui allait craquer la première et revenir sur les évènements passés entre eux. Peut-être car il avait trop peur, peur de ce qu’il pouvait se passer entre eux, peur de l’avenir, peur de se dire que ça peut devenir trop sérieux. Pourtant, il ne ressentait pas ça au fond de lui, il n’avait pas l’impression que ses actions pour éviter la Russe étaient motivées par une peur profonde. Non, ça ne pouvait pas être ça, ce n’était jamais ça en fait. C’était sa fierté et rien d’autre, il ne pouvait pas admettre qu’au fond de lui, il craignait cette émotion qui grandissait.
Il s’approcha doucement d’elle, la regardant dans les yeux. Elle voulait donc qu’ils se revoient, quand il voulait. C’était quelque chose d’intéressant ça. Il se mit face à elle, pour ne pas perdre une miette des expressions qu’elle pouvait avoir. La main de Natasha vint se placer sur sa joue, la main droite d’Alexei alla se placer sur celle de sa compatriote.
>>Va pour un autre rendez-vous. Tard le soir, les villes sont plus intéressante la nuit. Il y a tellement plus de choses à faire.
Il avait découvert la beauté de la nuit au cours de ses nombreux cambriolages, avait été sous le charme du calme et la quiétude des ruelles sombres, éclairées seulement par des lampadaires grésillant. La nuit tout est plus attrayant, plus dangereux. Tout ça, aux yeux du russe était magnifique, et jamais il n’arrêtera de vivre la nuit. Alexei veut continuer à voir les beautés insignifiantes que lui offrent les villes.
Un baiser ? Rien que ça ? Natasha plaçait ses attentes très hautes. Mais elle n’allait pas être déçue, elle allait avoir ce qu’elle voulait. Il fallait la faire attendre, que son envie soit insoutenable, et que surtout elle ne s’y attende pas. Il voulait la surprendre, lui faire croire que jamais elle n’obtiendra son baiser tant convoité. C’était fourbe et certainement mal venu de faire quelque chose pareil, mais Alexei n’en avait rien à faire de la bienséance, et des règles de société.
Chose étrange, Natasha allait être la première femme, qu’il apprécie réellement, que le cambrioleur embrasserait. Certes, un bon nombre de femmes, comme d’hommes, sont venus dans son lit, ont goutés ses lèvres. Mais jamais Alexei n’avait embrassé Anya, son premier amour.
Doucement, la main gauche d’Alexei se plaça sur la joue gauche de la jeune femme, et continua son trajet jusque dans ses cheveux. Doucement, il réduisit l’espace qui les séparait, ne la lâchant pas des yeux. Dans une lenteur contrôlée, le jeune homme, finit par poser ses lèvres sur celles de Natasha. L’espace entre les jeunes gens était quasi inexistant, ce qui pour une fois, troublait Alexei. Le baiser ne dura pas longtemps, mais c’était déjà beaucoup pour le russe. Doucement, il se recula en ne la lâchant pas des yeux.
>>Un baiser comme ça ?
Lui murmura-t-il doucement à l’oreille.
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Sujet: Re: I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov]
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I still don't know what I was waiting for. [PV Alexei A. Romanov]