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 I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ]

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MessageSujet: I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] EmptySam 17 Mai - 16:29


 I have a heart, I swear I do

Un meurtre en plein jour, pouvait t-on faire plus stupide ? Natasha en doutait mais elle était bien obligée de suivre les ordres qu'on lui avait donnés et d'aller éliminer la cible. En se dirigeant vers le bâtiment en centre-ville dans lequel elle allait devoir pénétrer, elle eut du temps pour réfléchir à la situation. Depuis peu de temps, Harry l'envoyait en permanence sur des missions dangereuses dont elle ne ressortait que par coup de chance. A croire qu'il voulait la pousser à bout ou peut-être la tester. Mais pourquoi ? Était-ce parce qu'elle ne s'était pas gênée pour critiquer le travail de Draco ? C'était pas de sa faute à elle si il avait failli les faire se faire arrêter. Et elle aurait aimé que son patron soit moins indulgent envers l'autre. Mais non, au lieu de ça, il lui avait simplement dit d'être juste plus prudent à l'avenir et désormais c'était la criminelle qui payait pour ses remarques. Bon elle abusait peut être un peu sur les faits mais cela n'empêchera pas qu'elle n'hésitera pas à aller voir Harry après avoir assassiné cet homme qui, pour une quelconque raison, était gênant pour le gang.

Elle força la serrure de la porte arrière de l'endroit qui s'avérait être le lieu de travail de sa future victime. La pièce principale était lumineuse, propre et bien rangée. Nat' s'attendait à voir l'homme à son bureau, travaillant. Au lieu de ça, elle le découvrit vulgairement allongé par terre, comme si il dormait. Elle l'observa quelques instants, estimant que cela faisait déjà plusieurs heures qu'il s'était vidé de son sang à cause d'une large blessure au niveau du ventre. Elle envoya un message à son patron pour lui annoncer que quelqu'un était passé avant elle. Avec désespoir, elle sortit du bâtiment, là c'était sûr qu'elle allait redescendre dans l'estime d'Harry. Repérant un banc non loin, elle se dirigea vers lui, voulant profiter du peu de temps qui lui restait avant de devoir retourner à la base.
Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston
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Natasha M. Ierchov
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MessageSujet: Re: I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] EmptyMar 20 Mai - 1:55

I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] 779332RPWerbjet

Un vieux vinyle trônait au sommet d’un tout aussi vieux gramophone. Il était endormi dans son silence inactif, quand son bon vieux propriétaire traversa son bureau, pour s’y détendre. L’homme sortait d’une longue et fatigante réunion qui l’avait encore plus fatigué que son insomnie n’avait eu d’effet. Monsieur Dufoyer, était un homme d’affaire très propre sur lui, en général. Si ce n’est qu’il avait quelques problèmes d’alcoolisme et des difficultés à tenir en place lorsqu’on lui présentait de jeunes petits garçons. Les hormones de monsieur Dufoyer entraient souvent en ébullition à ces moments, et d’irrépressibles sensations le traversaient tandis qu’il s’efforçait de les enfouir au plus profond de lui. Il n’en parlait jamais, les seules choses qu’il abordait lors de ses rendez-vous avec monsieur Werbjetzky étaient ses problèmes d’alcools et sa dépression latente qu’il s’efforçait d’étouffer à coups de grands verres de scotch. Il avait cette habitude, après les réunions, de s’enfermer dans son bureau et de demander à ce que l’on ne le dérange pas, même s’il s’était agi d’une urgence. Bien sûr, Emily, sa secrétaire n’osait pas remettre en question ses ordres. Elle ne voulait pas perdre sa place, si fragile et si difficile à garder dans un monde aussi rustre. L’isolement de son employeur durait en général trois longues heures, il avait besoin de se ressourcer ; ou plus vulgairement de se bourrer la gueule. Et ça, même si la jeune Emily s’en doutait, elle n’en parlât jamais. Et Dieu sait que les codes du travail l’obligeaient à en parler auprès des PDG de cette entreprise. Quoiqu’il en fût, elle n’osait rien dire et monsieur Dufoyer ne s’arrêterait jamais. C’était un homme assez large des épaules, mais il n’était pas obèse comme on le suppose de la part d’un alcoolique notoire, il avait les cheveux très courts, et un visage sans barbe ni moustache. Il était l’exemple même du parfait employé, si sa tare était oubliée. Et ce Samedi, cette tare n’allait pas être oubliée.

Monsieur Werbjetzky s’était levé de bonne humeur ce matin, il avait dévoré pour le petit-déjeuner deux œufs brouillés accompagnés de poivrons, nappés d’une sauce froide à la tomate accompagnés d’un demi-pamplemousse et d’une tasse de café. Lorsqu’il eut fini son café, il se marmonna en posant sa tasse, « Aujourd’hui, je tuerai monsieur Dufoyer. » Le samedi, monsieur Werbjetzky n’avait aucun rendez-vous, il n’en prenait pas en fin de semaine, ni le mercredi après-midi. Sa vie était facile et il ne le niait pas. Ses patients, il connaissait leurs emplois du temps par cœur, à force de les voir chaque semaine. Pour la modique somme de 400£ l’heure. Une fois sa journée planifiée, il comptait faire quelques courses après avoir assassiné monsieur Dufoyer puisqu’il voulait repeindre son salon dans un ton plus beige, monsieur Werbjetzky alla récupérer un beau costume gris qu’il accompagna d’une cravate pourpre. Boutonné et prêt à s’en aller, il disparut de chez lui pour retrouver le bureau de monsieur Dufoyer dans ses heures d’isolation. Monsieur Werbjetzky se heurta à la réticente Emily qui insista pour ne pas le laisser entrer, car son employeur refusait qu’on le dérange. Mais le charisme et le charme de monsieur Werbjetzky fut suffisant pour faire taire la jeune femme de quelques années plus jeune que lui. Il s’était proposé de lui offrir un verre ou deux pendant sa pause, d’aller se repoudrer le nez et ainsi de suite. Emily quitta son poste et attendit très longtemps. L’insistance de monsieur Werbjetzky à la regarder dans les yeux eut l’effet inversé que ce qu’on aurait cru, son regard était si intense qu’elle ne se souviendrait jamais de son visage. Alors, calmement et sans aucune hâte, le psychiatre entra dans le bureau de monsieur Dufoyer, lequel venait d’enfiler son troisième verre de scotch. L’homme d’affaires s’était mis à grogner et à crier contre Emily, derrière la porte fermée en bois massif. Monsieur Werbjetzky resta devant la porte fermée et lui fit remarquer qu’il était ivre. « Je sais qu’j’le suis ! J’vous paie de toute façon, qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?! » Hurla le rustre personnage.

À ces mots, monsieur Werbjetzky hocha la tête, il était payé par cet homme, en effet. « Vous n’êtes pas le seul à m’employer, monsieur Dufoyer. Et si je viens, ce n’est pas en tant que votre psychiatre. C’est en tant qu’ami concerné par votre état de santé. Je n’ai pas le droit de parler de vous en dehors de nos séances, mais votre état s’aggrave de pis en pis, au fur et à mesure que nous continuons de nous voir. Si vous n’y mettez pas du vôtre, je ne peux pas vous aider. » Monsieur Werbjetzky avait joint les mains derrière son dos, et d’une aisance suffisante avait verrouillé la porte qui possédait ce genre de verrous que l’on pousse. L’ivre personnage n’entendit pas le cliquettement produit par ce même verrouillage et se contenta de remplir un autre verre tandis que son psychiatre s’approchait de quelques pas. Monsieur Werbjetzky se dirigea vers le gramophone trônant dans un coin, et y constata le vinyle immobile. Edith Piaf. Monsieur Dufoyer avait toujours eut de bons goûts, cela il ne pouvait le nier. Et sans le demander, le psychiatre mis en marche la machine, qui se mit à grésiller pour ensuite jouer la belle Vie en Rose. Monsieur Werbjetzky alla ensuite s’asseoir devant le bureau de l’homme ivre qui enfila son quatrième verre. Quelques instants de silence gênant furent échangés jusqu’à ce que monsieur Werbjetzky enfile des gants de cuir sur chaque main. Ils étaient fins, et ne gênaient aucun de ses mouvements. L’ivrogne interpréta cela pour la manie que son psychiatre avait à propos de la propreté, et il n’eut pas tellement tort. Puisqu’un geste rapide et inattendu, monsieur Werbjetzky attrapa l’ivrogne par le col de sa chemise et le fit glisser sur le bureau d’une force presque surprenante. Ivre et sonné par la rapidité de l’acte, il ne sentit pas le violent coup de poing qu’il reçut dans la mâchoire. Sonné et incapable d’hurler, il était inconscient. Monsieur Werbjetzky attendit quelques seize secondes, yeux clos, que les dernières notes de la chanson d’Edith Piaf ne s’achèvent tel un chef d’œuvre avant de récupérer l’un des verres tombés par terre de monsieur Dufoyer. Avec violence et un plaisir presque sexuel, monsieur Werbjetzky embrocha le morceau de verre dans le torse de son patient, le verre se brisa en même temps qu’il continuait de s’enfoncer. Avec tant de facilité qu’on aurait cru voir du beurre être fendu. Son psychiatre souleva ensuite monsieur Dufoyer pour le déposer calmement contre la moquette de son bureau. Et se redressant, il l’observa un instant. Un sourire aux lèvres.

D’un très violent coup de pied il enfonça le dernier centimètre du verre qui dépassait du corps de sa victime et se décida de lui joindre un bras sur la plaie, comme s’il dormait paisiblement. Emily la jeune secrétaire était en train de revenir de sa pause, lorsqu’elle croisa monsieur Werbjetzky dans le couloir. Avec ce même charme, il la convainquit d’aller se faire plaisir dans les toilettes. Elle était sous son charme, et alors qu’ils entrèrent dans une cabine de toilette et qu’elle s’apprêtait à l’embrasser, monsieur Werbjetzky resserra son étreinte sur la gorge d’Emily et lui brisa la nuque dans une longue étreinte ; comme s’il s’agissait d’une enfant à laquelle on fait un câlin pour la rassurer. Il disposa la morte sur le siège de toilette, comme si elle faisait ses choses-là qu’on fait aux toilettes et retourna auprès du bureau de monsieur Dufoyer, croisant le chemin d’une femme d’à peu près son âge, aux cheveux bouclés, qui ne se doutait de rien. Il laissa le temps à celle-ci de disparaître au loin pour retourner dans le bureau de monsieur Dufoyer et disposa du mort en lui arrachant le cœur. Lequel il renifla un court instant avec délectation. Il rangea l’organe dans une mallette si hermétique qu’on aurait été incapable d’en deviner le contenu, et quitta le bâtiment. Une fois à l’extérieur, monsieur Werbjetzky renifla l’air avec joie et se mit à sourire paisiblement, regardant autour de lui. Il aperçut à nouveau cette femme aux cheveux bouclées et supposa qu’elle devait avoir des reins en parfait état. Qui ferait un formidable hachis d’accompagnements avec quelques betteraves dans une tarte. Il s’approcha d’elle, assise sur un banc, et lui demanda. « Oh ! Mais ça alors ! Toi ici ! Je ne m’attendais pas à te voir là ! Tu bosses ici maintenant ? Ça alors… Qu’est-ce que le monde est petit, pas vrai ? » Les paroles du psychiatre glissait avec une telle aisance qu’il avait réellement l’air de la prendre pour une connaissance.
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MessageSujet: Re: I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] EmptyVen 23 Mai - 17:54


 I have a heart, I swear I do

Les passants semblaient ne se douter de rien. C'était sûrement le cas de toute façon. Natasha referma sa veste, il faisait de plus en plus froid et il était hors de question qu'elle tombe malade, pas ces temps-ci, pas avec la menace qui pesait sur le gang. L'absence de message en réponse au sien inquiéta la russe qui fixa son téléphone comme si ça allait servir à quelque chose. Furieuse d'être ignorée, elle rangea rageusement l'appareil dans sa poche. Ce fut à ce moment là qu'un homme s'approcha d'elle et l'aborda, d'une façon qui lui fit comprendre qu'il la connaissait. Mais elle ne le reconnut pas. Il avait mentionné le travail, est-ce qu'il était...? Non! C'était impossible! Si il avait un jour travaillé avec elle, ça ne pouvait être que là-bas, son premier travail, celui qu'elle a eu l'erreur de faire. Alors pourquoi est-ce qu'elle ne le reconnaissait pas ? Elle ne devait pas lui faire comprendre ça, il pourrait lui causer des ennuis si elle ne faisait pas semblant de tout savoir sur lui aussi. Elle ne pouvait pas risque que quelqu'un de sa vie maintenant lui rappelle ces souvenirs là et surtout, Harry ne devait jamais savoir pour qui elle avait autrefois travaillé.

Elle ne devait pas laisser la peur l'envahir. Impassible, elle fixa l'inconnu, tentant de trouver la méthode qu'elle devait utiliser pour qu'il s'en aille au plus vite. Elle ne pouvait pas l'éliminer ici, il était probablement armé si il avait travaillé avec elle et peut être qu'il n'était pas seul, peut être qu'ils l'avaient retrouvée. Elle s'éclaircit la gorge et avec un sourire chaleureux, elle lui répondit enfin.

-Oui, ça fait tellement longtemps! Je travaille en free-lance maintenant et toi ?  Qu'est-ce que tu deviens depuis la Russie ?

Voilà, elle avait tentée sa chance, maintenant elle espérait qu'il croirait qu'elle l'avait aussi reconnu et qu'il ne profiterait pas de son oubli.
Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston
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Natasha M. Ierchov
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MessageSujet: Re: I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] I have a heart, I swear I do [PV Alexander S. Werbjetzky ] Empty

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