| | James Moriarty - Le Napoléon du Crime | |
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Sujet: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 20:51 | |
| James Moriarty
• Prénom(s) : James "Jim" • Nom : Moriarty • Date de naissance : 12/12/1982 • Âge : 33 ans • Origines : Irlandais | • Métier / Études : Criminel Consultant • Statut social : Célibataire • Orientation sexuelle : Bisexuel • Groupe : I am Moriartied • Avatar : Andrew Scott |
We are beautiful... Au premier abord, James Moriarty n'a rien d'étonnant, rien de remarquable, pour un « Napoléon du Crime », on a plus l'impression de voir un pékin moyen, un être humain lambda dont rien dans l'apparence ne laisse présager qui il est vraiment, mais ceci est uniquement valable dans le seul cas où vous ignoreriez encore qui est James Moriarty.
Malgré plus de trente années passées sur cette Terre, James a un physique presque enfantin, de taille moyenne, à la limite d'être considéré comme petit, son visage enfantin – poupon même – pourrait en tromper plus d'un si la personne ne se montrait pas attentive. James est quelqu'un de soigné, sa tenue est toujours impeccable qu'il s'agit d'un costume trois pièces ou d'un costume de SDF.
Son apparence, notre Napoléon du Crime sait s'en servir à son avantage. Paraître comme un être chétif et frêle à première vue, pour mieux exercer son implacable génie machiavélique. Physiquement, il est tel un caméléon, changer d'apparence n'est en rien difficile pour lui. En costard, les cheveux soigneusement gominés en arrière, tel un homme d'affaire de la City – ou un Don Corleone moderne, en tenue décontractée comme un touriste, chauffeur de taxi ou encore, sous les traits de Richard Brooks, il peut sembler impossible de cerner le vrai Jim.
Sauf si l'on s'attarde plus précisément sur un certain trait de son physique : ses yeux, s'ils s'avèrent être d'une couleur très banale, ils ont une intensité et une froideur telle qu'on ne peut se douter d'une chose : cet homme frêle n'est vraiment pas à prendre à la légère. Son sourire cruel et sardonique vient souvent renforcer cette impression. Sa démarche gracieuse, assurée et presque féline laisse aussi présager le prédateur derrière l'homme. Jim Moriarty est un homme qui plait, sans avoir un physique d’Apollon, et il sait aussi se servir de cette arme. | ... And very clever too ! Comment décrire le caractère de Jim ? Rude tâche. On pourrait croire qu'en tant que génie du crime son esprit serait nuancé... Il n'en est quasiment rien.
James Moriarty est imprévisible et versatile. Il peut subitement décider que vous lui serez plus utile mort que vif ou inversement, sur un coup de tête, choisir de vous épargner. Il admire et haï avec passion son Némésis, connu de tous sous le nom de Sherlock Holmes. Ils sont si semblables, notamment par leur intellect hors normes, et pourtant si différents. Moriarty est un homme de passion. De passion est de rage. Passionné dans sa rage. Sans pour autant en perdre son talent d'analyste, il maîtrise sa rage et sa colère. Il ne se laisse pas guider par ses sentiments. Certaines personnes deviennent mauvaises parce qu'elles ont vécu de mauvaises choses. Jim a élevé le mal au rang d'art. Il est mauvais, tout simplement. Il ne se défend pas de ses tendances sociopathes et psychopathes, au contraire, il embrasse cet aspect de sa personnalité avec délectation.
En contraste total avec son physique, Jim est un réel meneur d'hommes. Il sait verbalement s'imposer et manipuler ses sous-fifres – appelons un chat un chat – comme peu de gens pourraient le faire. Un manipulateur, donc. Un calculateur aussi, rien n'est laissé au hasard, même le chaos et la destruction se doivent d'être maîtrisés. Pour pouvoir se délecter plus encore de ce qui arrive.
Ni amis, ni amours, du moins en apparence, l'être humain étant ce qu'il est, personne (même Jim), n'est infaillible. Les sentiments sont une perte de temps et embrument l'esprit. Les relations donnent à votre ennemi une emprise sur vous. Un point faible à exploiter. Un Napoléon du Crime se doit de ne pas avoir de points faibles ou du moins, d'en avoir le moins possible. Il n'accorde par ailleurs sa confiance qu'à de très rares personnes, suffisamment toute fois, pour mettre en péril ses projets. D'autant plus qu'il est assez éclectique dans son élitisme : il ne s'encombre pas de boulets, il ne cherche que les meilleurs dans leur domaine.
Jim déteste s'ennuyer. Il doit pouvoir volter d'un projet (machiavélique) à l'autre, sans avoir le temps de voir la transition. Pas de repos pour les braves, ni pour les génies criminels. C'est l'ennui qui l'a fait s'intéresser à Sherlock. Un passe-temps à la hauteur de son talent. Une compétition intellectuelle, un duel parfait... Mais aussi un jouet que l'on peut jeter dans un coin dès que tout intérêt à disparu. Chose surprenante chez Jim, il possède un certain sens de l'humour, certes noir, qu'il couple à un sarcasme des plus incisif la plupart du temps, on pourrait parfois le prendre pour désinvolte.
Du reste, il est assez obstiné, il ne lâche jamais une affaire. Il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, il ne recule devant rien. C'est cette obsession de la perfection qui lui vaut de trop jouer avec le feu, trop souvent. Mais qu'importe le risque... Le jeu en vaut toujours la chandelle. |
Me, Myself and I
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| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 20:53 | |
| James Moriarty
« You and I, we are the same. Except that you, you are boring. You're on the angel's side. »
Tell me your story On voudrait toujours croire qu'il y a une raison logique à ce qu'un homme tourne mal. Seulement... Il n'y en a pas. Nous sommes le Mal. Il est tapi en nous, et ce depuis les origines des temps. L'Homme n'a jamais survécu qu'en faisant le Mal. Le Bien n'est qu'un fantasme que tout le monde arbore sous une allure différent. Mais c'est le Mal lui-même qui nous fait agir. Nous ne sommes pas là pour œuvrer pour le Bien. Nous sommes les enfants du chaos. Aristote le disait bien : le mal réunit les hommes.Décembre 1982. J'ai poussé mes premiers cris dans ce monde par une froide nuit, celle du 12 pour être précis. Je vais vous épargner la description fastidieuse des premières années de ma vie. Elles sont insignifiantes. L'enfance est un fardeau. Vous pouvez être aussi intelligent que vous pouvez, les adultes vous prendront de haut. Et les autres enfants feront de vous la cible de leurs moqueries. Encore plus si vous êtes chétif. Enfant, j'étais déjà habité par cette rage enflammée, celle qui était réveillée par leur ignorance crasse, à eux qui ne voyait pas la futilité de leur existence. Lents, tous autant qu'ils étaient, ils étaient si longs à la détente, incapable de comprendre l'évidence même : la vie est futile. L'existence en elle-même est vaine. Nous sommes tous voués à la mort. J'ai compris cela très jeune. J'étais solitaire, pourquoi rester en compagnie d'être ignorants et inférieurs ? Je n'avais pas besoin d'eux. Ils n'étaient rien, poussière vouée à rester poussière, pantins vides à l'intelligence limitée. Ils n'auraient fait que m'encombré. J'étais persuadé que mon avenir à moi serait tout autre que n'importe quel job minable auxquels ces crétins pourraient prétendre. Je me moquais d'eux, sans me cacher. Je visais en plein dans leurs faiblesses, pour faire le plus mal possible. Déjà, je me délectais de leurs pathétiques réactions. La colère... Elle vous ronge plus encore que l'acide le plus puissant, mais elle est doucereuse, sa saveur est douce-amère. La rage, elle, teinte de lueurs sanglantes l'univers. Sa saveur est piquante, relevée, et étonnamment savoureuse, délectable... La première fois que j'ai versé le sang – métaphoriquement parlant – j'avais quatorze ans. Carl Powers, l'un de ces ignares pathétiques. J'empoisonnais sa crème, de façon à ce que ce crétin se noie. Que de fascination à le voir se débattre vainement dans l'eau, chercher à respirer, à sauver sa misérable vie sans valeur. Personne n'a le droit d'insulter James Moriarty. Et ce minable en avait payé les conséquences. Personne ne me soupçonna – quand je parle de gens stupides, ce n'est pas un euphémisme, c'est un pléonasme. Je découvris que je trouvais la chose extrêmement plaisante. Oh, je n'avais jamais autant ressenti de plaisir. La Mort devint en quelque sorte mon sujet d'étude. La Mort et le Chaos. Mais, très vite après cet intermède fort passionnant et instructif, mon ennemi revint. L'ennui. Alors, je me mettais en quête d'une nouvelle distraction, mais aucune ne semblait être à la hauteur. Mes plaisirs ne sont que frivolités et mes joies de courtes durées. Je me mis alors en quête d'un moyen de renouveler cette distraction. C'était vital. Un peu comme une réaction de drogué. J'avais besoin de ressentir de nouveau cette joie sauvage, à la limite du malsain. Il me fallait explorer cette nouvelle facette de ma personnalité que je venais de découvrir. Mon destin était désormais tout tracé : il ne serait ni légal ni louable (pour ce que ça m'importait). Je serais un criminel. Mieux. Je serais le meilleur d'entre eux. Ou le pire, selon comment on conçoit l'évaluation de la criminalité. Les sentiments ne sont qu'une entrave. Le pire d'entre tous étant l'amour. "Je t'aime met l'autre en prison". L'amour créée une relation de dépendance entre deux personnes. L'on ne peut agir sans l'approbation de l'autre. Pourtant, "je t'aime", ces trois mots sont tellement faciles à dire, après tout, ça n'a guère plus de valeur que "une baguette pas trop cuite". Malgré tout, ces stupides mots transforment la plupart des gens en abrutis finis. SI vous voulez dominer la meute, alors il vous faut être imperméable à tout sentiment qui pourrait causer une brèche en votre discernement. Amour, joie, peine, colère, haine... Cela n'en vaut pas la peine. Il faut être maître de soi et forger soi-même notre destinée. Une chose me parut très vite évidente : si je voulais être le Napoléon du Crime, il me fallait être invincible. N'avoir aucune faille. Ne jamais rien laisser m'atteindre. Rien ni personne. Être implacable, froid et méthodique. Me débarrasser, donc, de tous ces poids accrochés à moi, qui m'auraient inexorablement entraîné vers ma chute. Définitivement. Alors... Alors j'ai tué mes parents, de sang-froid. Tout ayant été prévu de A à Z. Tout étant fait pour que j'en ressorte blanc et innocent comme l'agneau qui vient de naître. Sauf que ce n'était pas un agneau qui venait de naître, mais bien un monstre. Comme Stephen King l'a écrit : « Nous arrêtons de chercher des monstres sous notre lit, le jour où nous réalisons qu'ils vivent à l'intérieur de nous. ». J'ai regardé le monstre dans les yeux et je n'y ai vu que le reflet de ma propre personne. Ainsi libéré de ce pesant fardeau, je pouvais embrasser réellement ma nouvelle et véritable nature. Je pris contact avec divers criminels, commençant à me créer un petit réseau « professionnel ». Les premières entreprises furent faciles – du moins pour moi. J'élaborais des plans, précis, pour des affaires risquées ou non. Aucun détail n'était laissé au hasard. J'étais le maître d'orchestre d'un ballet voué au chaos. Si mes ordres étaient suivis correctement, l'entreprise réussissait, sinon, l'échec était inévitable. Or, avec moi, l'échec n'est pas une option. Les plus intelligents le comprirent et acceptèrent de m'obéir. Les autres connurent un destin bien moins favorable. Plus les opérations étaient à haut risque, plus mon divertissement était grand... Et mieux c'était pour tout le monde. Construire des plans méticuleux et orchestrer tout depuis le début, voilà qui me tenait occupé, suffisamment longtemps. Et il ne me restait plus qu'à observer le résultat. C'est à cette époque que je fis la connaissance de Sebastian Moran. Le Colonel Moran. Militaire en perdition. Qui devint très vite mon plus fidèle lieutenant, mon seul homme de réelle confiance. Je m'étais déjà taillé un nom, et une belle réputation dans ce monde. Mais ce n'était jamais assez, il y avait toujours quelque chose d'autre. Il me fallait toujours pousser plus loin. Celui qui a l'argent, a le pouvoir. Et celui qui a la connaissance ou l'intelligence avec lui en a encore plus. Il est rare d'avoir la capacité de les atteindre. Il est extrêmement dur de les faire tomber de leur piédestal, pourtant c'est possible, si l'on est meilleur qu'eux. Après tout, ce ne sont que des hommes. Mais il est aussi dans la nature de l'homme, comme de tout animal, de courber l'échine devant la fatalité lorsque son adversaire est plus fort que soi. Nous ne somme que des animaux évolués, après tout.Et puis, il apparut. Sherlock Holmes, le détective consultant – le seul de la profession. Il fut d'abord une rumeur, un vague bruit, un léger écho qui parvenait toutefois à mes oreilles. C'était lui, et non pas ses idiots de Scotland Yard qui déjouait mes plans. Un homme intelligent ? Enfin ! Enfin, un homme à ma hauteur. Un ennemi digne de mon génie. Il captura mon attention. Chose rare, j'allais même sur le terrain pour l'observer. Pourrait-il être un remède à l'ennui qui me rongeait ? Oh. Oh oui, il pouvait. Je le testais, petit à petit. Des petites énigmes, des jeux. Moriarty et Holmes. Nous avions entamé un ballet. Un jeu étrange et incompréhensible pour de simples humains. Il réussissait à résoudre les problèmes que je lui « présentais ». Je me rapprochais de lui, subtilement, de lui et de ses connaissances, ses « amis ». Un rôle amusant et instructif. Sherlock se révéla digne d'intérêt. Lorsque je fus sur que le défi serait de taille, je me révélais à lui, sous mon vrai jour. Parce qu'il avait résolu avec brio tous les problèmes que je lui avais présentés. Chaque action était planifiée. Aucune échappatoire ne devait être ignorée, chaque possibilité de réaction devait être trouvée, analysée et anticipée. Avec la précision d'un horloger. Et tout cela pouvait se résumer en quatre mots : Holmes. Watson. Explosif. Snipers. Quelle joie intense. Fascinante. Deux esprits brillants qui s'affrontent, n'est-ce là le plus beau des spectacles ? Un spectacle certes écourté... Mais j'avais marqué l'esprit de Sherlock Holmes. Il ne m'oublierait pas de sitôt et c'était le but que j'avais recherché. Un jeu long. Qui me tienne occupé le plus longtemps possible. Sherlock était mon nouveau jouet, je voulais l'user jusqu'à la trame avant de le jeter. La chute. Plus haut on s'élève, plus rude est la chute. Sherlock devait choir de son piédestal et je serai celui qui lui ferait le croche-patte au moment fatidique. Le traîner dans la boue. Le discréditer aux yeux de ses groupies. Renié par ses amis. Quel spectacle délectable ! Même un séjour aux mains de Mycroft Holmes – un adversaire bien moins intéressant que son frère celui-là – ne pouvait atténuer ma joie. Un plan parfait. Depuis le début jusqu'à la fin. La Chute. Du grand art, vraiment. Bien entendu, j'avais même prévu le cas où il me faudrait me « suicider ». Je ne mourrai pas, bien entendu. Sherlock non plus. Cela, en revanche, était totalement imprévu... Mais cela promettait que le jeu n'était pas terminé. Seul ombre au tableau, la fratrie Holmes prit à cœur de démanteler mon réseau tandis que j'étais obligé de faire le mort. Dans l'ombre, il me fallut sauver les meubles, empêcher mon réseau de mourir. Mais ne pas me dévoiler, c'était trop tôt. Sherlock réapparut, ce qui fit un très grand bruit. Je revins aussi. Plus discrètement. Pendant un an, je préparais mon grand Retour. Je voulais marquer les esprits. Quel était le meilleur moment pour revenir que celui où Sherlock plongeait de nouveau dans la tourmente pour avoir tué Magnussen ? Mon grand Retour fut diffusé sur tous les écrans du pays. En quelques secondes, je redevins celui que j'avais toujours été. L'Ennemi Public n°1. Sherlock redevenait mon jouet. La partie n'était pas fini. Deuxième Tour. Une joie sauvage s'empara de nouveau de moi, à l'idée de reprendre notre jeu. Une joie qui tourna à l'aigre lorsque je fus trahi par l'un de mes hommes, un de ceux qui étaient les plus proche de moi. Un misérable cloporte à qui j'avais fait l'effort et l'honneur d'accorder ma précieuse confiance. De Napoléon du Crime, du Roi des Parias, de l'Ennemi Public n°1, j'étais repassé au statut de simple criminel.... Simple criminel ? Non. Je restais Moriarty. Le génie du crime. Killigan n'était qu'une petite raclure qui avait profité de mon obsession pour Sherlock Holmes. D'ordinaire, j'admire le culot. Il faut savoir oser dans la vie. Mais Harry venait de faire sa plus grosse erreur. Il m'avait insulté. Je ne laisse personne m'insulter très longtemps. Même si pour cela, j'ai dû demander de l'aide à Mycroft Holmes. Cela ne fait qu'ajouter à ma rage. Ma vengeance sera terrible le jour où Harry Killigan tombera entre mes mains. - Test RP:
Comment ai-je pu survivre à la « scène d'adieu » sur le toit de St Bart ? Comment peut-on survivre à un suicide par balle tirée dans la tête à bout portant ? Oh vraiment, vous avez fantasmé sur la façon de survivre de Sherlock, et vous êtes incapables de figurer comment j'ai pu survivre. Vous me décevez, vraiment. Ne seriez-vous au final que de stupides ignares ? Tout simplement parce que cette possibilité avait été envisagée. Il me faudrait me suicider pour que Sherlock fasse de même et que je gagne. Quoi que, je serais forcément gagnant dans tous les cas. Je l'ai dit et redis : je ne laisse rien au hasard. Vous pensiez que je pourrais réellement me suicider ? Et quitter la partie ? Amateurs.
Sherlock Holmes, aussi brillant soit-il, n'est pas sans faiblesse : son exaspérant frère, le docteur John Watson, Mrs Hudson... Autant de points d'interrogation qui l'handicaperaient dans ses réflexions le moment venu. Surtout ce cher docteur. Le détective consultant serait trop préoccupé par le sort possiblement funeste de son bon ami pour prêter attention aux détails. Or, c'était dans le détail que résiderait toute la magnificence de ma fausse mort. Le tout étant calculé au millimètre.
Comment simuler un suicide par balle ? Déjà, oubliez une arme qui tirerait des balles à blanc, d'aussi près, cela aurait les mêmes conséquences qu'une vraie arme. Une arme qui ne tire pas. Récupérez toutefois le son d'un coup de feu de cette même arme. Les raisons paraissent évidentes. Ensuite, prévoyez du sang. Suffisamment pour que cela semble vrai en un coup d’œil rapide. Ne pas oublier de prévoir un moyen de paraître mort. Au cas où Sherlock ait l'idée de vérifier la mort véritable du suspect. Pour le reste.. Il suffit d'être extrêmement synchronisé dans l'exécution de chaque geste. Mais lorsqu'on est du genre « control freak », rien n'est plus simple. Il était évidemment nécessaire de répéter les gestes de ce scénario. Le maîtriser à la perfection dans les moindres détails. Voilà pour l'aspect technique.
Passons à la logistique : il fallait évidement prévoir deux hommes (au moins) pour récupérer mon « cadavre ». Deux personnes qui ne moucharderaient pas. Deux personnes qui disparaîtraient de la surface de la Terre une fois leur mission accomplie. Définitivement. Il fallait aussi un faux Moriarty, pour duper la police. Un cadavre lambda, suffisamment ressemblant pour qu'il n'y ait que de menu détails à régler. La dentition à refaire. Les empreintes. Et bien sur, réellement lui tirer une balle dans la tête. Transfuser un peu de mon sang aussi, histoire de troubler les recherches ADN. Rendre la situation plausible. Et dans le doute, soudoyer un légiste et un scientifique afin qu'ils fassent en sorte que les résultats concordent. Et faire suffisamment pression pour qu'ils ne songent pas à révéler la vérité.
Les deux hommes me conduisirent jusqu'à un hangar désaffecté après avoir déposé le faux Moriarty à la morgue. Là, en lieu et place d'une rémunération, ils reçurent une balle en pleine nuque. Pas de témoins. Moriarty était officiellement mort. Il me fallait disparaître dans l'ombre, jusqu'à l'heure de revenir. Ce qui voulait dire, quitter Londres pour un temps. Me concentrer sur d'autres activités, ailleurs. Je ne pouvais pas laisser mon empire péricliter, mais il me fallait être discret, même pour les miens. Aucun de mes hommes de mains ne devait savoir. Pas même Moran.
Sebastian... Il fallait que je me méfie, mon plus proche homme de main commençait à se rapprocher d'une faiblesse pour moi. Je ressentais un bref remords à l'idée de le laisser dans l'ignorance de ce plan. Mais malheureusement, il ne pouvait pas en être autrement. Si mon plus proche lieutenant semblait ne pas réagir outre mesure à ma mort, d'autres pourraient comprendre. Ce n'était pas envisageable.
Je disparus un temps dans la nature. C'était un peu frustrant, complètement même, d'être réduit à l'existence de fantôme. Heureusement, la planification de mon retour occupa une grande partie de mon temps. Entre ça, et maintenir mon réseau à flots. Invisible. Insaisissable. Qui traquerait un mort ?
Ne pas penser à Sebastian. Se refuser tout point faible. Je suis James Moriarty. Je suis le Napoléon du Crime. Tout le monde me croit mort, mais bientôt je reviendrais. Et vous saurez. Vous saurez que personne ne peut m'égaler. Je suis le meilleur et le pire d'entre tous.
Dernière édition par James Moriarty le Jeu 12 Mar - 15:10, édité 2 fois |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 21:00 | |
| BIENVENUE! /me bisoute son momo |
| Sherlock Holmes Avatar : Benedict Cumberbatch Crédits : Google, essentiellement. Messages : 20 Points : 213 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 21:02 | |
| Rebienviendue, mon cher... Hum... Sac à chaussettes.
Tu connais la chanson si t'as besoin d'aide et patata. |
| Harry J. Killigan Avatar : John Simm Crédits : Mwaaaaaa Messages : 672 Points : 1991 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 21:04 | |
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| Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mar 10 Mar - 21:07 | |
| *Essuie la bave de Sherlock* Merci Sherlock. Trop aimable a toi.
Harry, Natasha, je vous dirais bien merci, mais ce serait incohérent ... (uniquement du point de vue de Moriarty)
Harry : Sac à chaussettes ? Tu ne peux vraiment pas faire mieux ? Tu me déçois vraiment. |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 8:49 | |
| Bonjour bonjour, bienvenue tout ça. Bon courage pour la fin de ta fiche ! |
| Alexis P. Duval Avatar : Hannah Murray Crédits : Not yet Messages : 23 Points : 248 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 12:24 | |
| Bienvenue à toi, mon Tyty!!! ♥ ^^ |
| Aaron Redlund Avatar : https://2img.net/r/hpimg11/pics/887253ten4.png Crédits : Nocifer Messages : 55 Points : 279 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 17:49 | |
| Merci Alexis Merci Ronron, mais appelle moi encore Tyty et je t'étripe |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 22:43 | |
| Pour l'instant tout est génial pour moi. :3 J'aime ta façon de le présenter et le jouer. J'ai hâte de voir le test rp. *.* |
| Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 22:45 | |
| Cool ! Je fais ça demain alors ! Ahah, limite il me faudrait un troisième post pour le test RP ^^' |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 22:47 | |
| Sinon mets le à la suite de ton histoire mais sous spoiler? |
| Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Mer 11 Mar - 22:47 | |
| Je vais faire ça je pense oui ^^ |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Jeu 12 Mar - 7:20 | |
| Comme Nat'. J'aime beaucoup ton histoire, surtout la fin :3 Il va nous falloir un RP. Hâte de voir le test, mais te connaissant, devrait pas y avoir de soucis |
| Harry J. Killigan Avatar : John Simm Crédits : Mwaaaaaa Messages : 672 Points : 1991 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Jeu 12 Mar - 18:09 | |
| Bon, bah je viens de tout lire. Ton test RP est parfait, rien à redire XD Lyria passera te valider dans quelques minutes je pense. |
| Harry J. Killigan Avatar : John Simm Crédits : Mwaaaaaa Messages : 672 Points : 1991 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Jeu 12 Mar - 18:14 | |
| Okay Coool |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Ven 13 Mar - 23:33 | |
| J'adore aussi mais je ne peux actuellement et pour les prochains jours pas accéder à mon ordinateur. Donc tu peux valider, Harry et sorry Ri' pour l'attente. ❤ |
| Natasha M. Ierchov Avatar : Alex Kingston Crédits : Moi-même Messages : 413 Points : 580 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Sam 14 Mar - 0:25 | |
| Validéééééé « Viens danser avec Sherlock ! »
Bon, bah puisque du coup, Lyria peut pas le faire, je m'en charge. Et voilà Môsieur Jim ! BRAVO ! Tu es désormais Validé ! Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens PAR ICI , ton journal RP PAR LA et pourquoi pas ouvrir ton propre journal intime DE CE COTE LA ou encore te créer un téléphone COMME CECI avant de commencer à RP ! Amuses-toi bien sur The Infinite Network ! |
| Harry J. Killigan Avatar : John Simm Crédits : Mwaaaaaa Messages : 672 Points : 1991 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime Sam 14 Mar - 9:47 | |
| Wazaaaaaaa ! Merci les keupins |
| James Moriarty Avatar : Andrew Scott Crédits : ... Messages : 29 Points : 232 | | | Sujet: Re: James Moriarty - Le Napoléon du Crime | |
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