Un coup, encore un autre, et j' étais veuve. Il avait fallut que je ruse de miles combines pour ne jamais être soupçonnée. Veuve épleurée que j'étais, il ne se passait pas un jour où je n' étais pas vêtue de noir, toujours un mouchoir à portée de main, j'essuyais le coin de mes yeux à chaque personne croisée, et j' espérais. Parfois, je me surprenais à verser une larme, mais il l' avait mérité tout compte fait, avec toute les fois ou il m' avait remplacé dans notre lit conjugal. Et finalement, la police trouva toute les preuve en la personne de ma belle soeur à qui profitait le plus sa mort...

Et j' ai repris le cours de ma vie, tueuse à gage loin du regard de ma famille ou mes amis, ce qui m'a permis de pouvoir acheter cet hôtel qui fait aujourd'hui encore plus ma fortune. Je ne peux pas dire que dans ma vie j' ai manqué de quoi que ce soit, je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche et mes parents m'ont habitué aux belles choses de la vie. Je ne parle même pas des années lycées pendant lesquelles j' ai vécu un enfer, trop seule, trop naïve, j'ai plus encaissé de coups que j'en ai donné à  cette époque la !

C'est aussi dans cette période que j'ai fais la connaissance de Teddy, un homme étrange et un peu à l'Ouest. Il était un ancien tueur à gage et me racontait sa vie sous forme de récits trépidants. J' étais l' amie du vieux monsieur de la maison solitaire, et ce n' est que lorsqu'il m' exposa sa collection d' armes que je compris vraiment. Mon amitié avec cet homme que je voyait tel un oncle avait changé ma vision des choses, j' imaginais de quelle manière Teddy tuerait un tel ou un tel, et à force de vouloir j' ai fais, pour me défendre d' une agression tandis que je tenais toujours un revolver dans mon sac. J' ai toujours vécu à Londres, et au fil du temps, un j' ai fais de cet atout une seconde vie qui pimente mon quotidien monotone sans pour autant le prendre pour un amusement, ce n' est pas une passion, ce n' est pas un loisir, c'est surtout un moyen de me faire plus d' argent pour payer les soins de mon père, malade et obligé de quitter le pays pour recevoir les soins les plus complets. Je suis comme tout humain, capable de tout faire pour les gens que j' aime. Mon mari aurait pu mériter cet amour mais il a préféré me trahir.
Aujourd'hui, je vois un peu ce qu'il se passe, et je n' ai pas vraiment envie de m' allier à qui que ce soit, mais s'il le faut, je choisirais le camp qui me sera le plus favorable.