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 "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong."

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MessageSujet: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyDim 6 Juil - 20:23

"You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong."

   
Sherlock Holmes & John Watson ♪






Quelle aventure ! Il aurait peut-être du s'y habituer depuis le temps qu'il parcourait Londres et même le reste de l'Angleterre avec Mr Holmes, mais à chaque fois, il était surpris par ce qu'ils accomplissaient. Cette fois, c'était une histoire que Sherlock avait mit un peu de temps à comprendre. Enfin, tout était relatif puisque personne à part lui n'aurait pu comprendre ce meurtre. John avait fini par apprécier quand les enquêtes demandaient à Sherlock un peu de réflexion. Déjà, ça l'occupait et par voie de conséquence ça le rendait moins agaçant que quand il attendait désespérément un cas. Ensuite, John aussi apprécié de comprendre les énigmes que certains petits malins laissaient derrière eux. Depuis que Moriarty avait annoncé à tous son grand retour, il avait toujours une petite appréhension cependant. Saurait-il voir la trace du criminel dans un crime ? Sherlock le lui dirait-il s'il le voyait ? Son ami lui cachait souvent des choses pour le mettre en sécurité quitte à prendre des risques lui-même.

Sans même parler de ce gang « Black Moon » qui avait été assez intelligent pour capturer Mycroft Holmes et voler les plans de Moriarty. Les ennemis se faisaient nombreux et plus malins les uns que les autres. John n'était qu'un homme, un « médecin de compagnie » comme on l'avait appelé, il ne pouvait pas rivaliser d'intelligence avec tous ses hommes. Sherlock pouvait bien sûr compter sur son soutien éternel mais, ça ne suffirait pas toujours, il le savait. Il avait toute confiance en Sherlock mais, les ennemis s'accumulaient à leur porte et certains semblaient immortels...

Leur affaire avait pourtant semblé très normale cette fois : un mari jaloux, trop jaloux qui avait fini par basculer dans la folie en voyant sa si belle femme côtoyer d'autres hommes. Une affaire au motif plutôt simple mais, habillement maquillé. La jeune femme s'était fait des ennemis dans le monde professionnel et son mari semblait mourir de chagrin. Il était vraiment désolé par son geste d'ailleurs mais, sa propre folie dissimulait bien la culpabilité, même aux yeux de Sherlock. Il n'avait été trahi que par un regard en direction d'un placard et le détective avait tout compris... John ne le montrait plus depuis longtemps pour contenir les élans mégalos de son ami mais, il restait toujours aussi impressionné qu'au premier jour de ses prouesses de déductions.

Lorsque l'inspecteur Lestrade arriva sur les lieux après avoir reçu un appel de John, il découvrit le fond de toute l'affaire et les deux compères purent rentrer chez eux. Enfin dans leurs chez eux respectifs puisque John avait quitté le 221B Baker Street pour son propre foyer. Ce n'était d'ailleurs pas une mauvaise chose, la moitié du pays semblait pouvoir rentrer comme dans un moulin dans cet appartement et ce n'était pas Mrs Hudson qui pouvait faire obstacle à des criminels de haut vol. Un autre motif d'inquiétude pour John concernant son ami. Mais pour le moment, ce n'était pas ce qui le préoccupait le plus. Sa fille, sa toute petite fille âgée d'à peine deux mois avait besoin de lui. Enfin, elle avait besoin de vêtements ! Malgré tous les cadeaux qu'ils avaient reçus et tout ce qu'ils avaient prévus, ce petit ange grandissait beaucoup trop vite à leur goût et entre ça et le fait qu'elle se salissait tout le temps, ils avaient besoin de nouveaux vêtements.

John indiqua une adresse au taxi qui arrivait devant eux avant d'expliquer à son collègue de quoi il s'agissait.

- Sherlock, j'ai besoin de ton aide. Je ne sais pas quoi acheter comme habits pour ma fille et en tant que meilleur ami, je compte sur toi.


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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyLun 7 Juil - 23:08


Dans un geste semi-théâtral, le détective Sherlock Holmes releva le col de son manteau noir. Il venait de faire part à Lestrade toutes les connaissances qu'il avait accumulées sur l'enquête qui les avait mené jusque-là, John et lui. Résoudre une enquête était toujours jouissif pour Sherlock, mais vous n'imaginez pas à quel point ça l'était lorsqu'elle se trouvait bien plus corsée que la moyenne. Cette fois-ci, il avait bien failli se faire avoir. Être doué en déduction ne fait pas de vous un radar à mensonge. Parfois, il suffit d'un faux pas pour faire échouer tout un plan intelligemment mené, ou plutôt un regard dans ce cas. Au moins, ce mari jaloux pouvait se glorifier d'avoir dupé Sherlock Holmes. En vain, bien évidemment.
C'était en parti pour ça que Sherlock était d'une humeur exquise ce jour-là. En se levant ce matin, il avait bien crû que ça allait être encore une journée gâchée. Qu'il ne trouverait rien de neuf sur Black Moon ou sur le réseau considérablement réduit de Moriarty. Certes, cette affaire ne lui avait des détails ni sur l'un ni sur l'autre, mais il n'allait tout de même pas cacher sa joie et sa fierté d'avoir réussi une prouesse intellectuelle. Avec le recul, il penserait lui aussi que finalement, tout ça avait été bien trop facile, et qu'il n'avait pas de quoi se réjouir de la sorte. Peu importe, son entourage était bien trop bête pour le comprendre. À part peut-être John à qui il lança un sourire complice à ses côtés. Enfin, ça dépendait des jours...

Lestrade les remercia pour leur coopération et les deux compères prient le large. Sherlock s'apprêtait à héler un taxi toutefois son ami fut plus rapide que lui. Sherlock ne pipa mot et s'installa dans le véhicule tandis que John indiquait l'adresse au chauffeur. Malheureusement, ce ne fut pas le 221B Baker Street qui sortit de la bouche du médecin. Sherlock prit alors une expression offensée. Il scruta son ancien colocataire alors qu'il prenait place aussi à l'arrière du taxi. Il était trop tard pour faire demi-tour, la voiture venait de démarrer.
Alors, oui, Sherlock avait mis sous les barreaux un meurtrier grâce à un regard. Pour autant, il n'avait pas été capable de voir ce que mijotait son ami. La honte, la déception, vous appellerez ça comme vous voulez, menaçaient déjà de gâcher ce jour si jovial.

« Je n'ai absolument pas de temps à perdre avec de telles futilités, John, et tu le sais  En plus, je n'ai rien d'un spécialiste en vêtement pédiatrique. Demande à Mary, je suis sûr qu'elle se fera un plaisir de s'en occuper. D'ailleurs en parlant de Mary, dis-lui d'avoir la main moins lourde avec les matières grasses. Avec l'arrivée de la petite, tu aurais dû maigrir à cause de la fatigue et des insomnies, pourtant, tu continues à prendre du poids, finit-il par dire en ponctuant sa phrase par un sourire éphémère mauvais appuyé par un regard glacé. »

Cette dernière affirmation n'avait été dite que pour attaquer John et se venger de ce que son ami s'apprêtait à lui faire faire. Et s'il refusait de sortir du taxi, John appellerait-il des renforts pour le faire sortir ? En fait, ce n'était pas le fait de gâter la petite Watson, bien au contraire. Sherlock était toujours adorable avec elle et elle avait une place toute particulière pour lui. Le véritable problème était qu'il faille se rendre au centre commercial. Or, Sherlock avait horreur de ce genre d'endroit où la médiocrité et la stupidité de la race humaine étaient dix fois plus flagrantes qu'à l'accoutumé. C'est dire ! Et puis voir toutes ces personnes, analysant chacun de leur geste, leur façon de parler, leur comportement, même quand on s'appelait Sherlock Holmes, autant de tentation n'était pas supportable. John aurait dû penser. Après tout, ce n'était pas pour rien qu'il avait toujours envoyé son colocataire pour faire les emplettes. Cette perte de temps et d'énergie inutile...

Tout en ruminant, Sherlock s'était enfoncé dans la banquette, les bras croisés comme pour dissuader John de le convaincre. De toute manière, le mal était déjà fait. Trop vite à son goût, le taxi arriva à destination. Toujours aussi boudeur, Sherlock s'apprêta à sortir du taxi, mais ses pensées l'avaient si rongé qu'il ne fit pas attention au plafond du véhicule. Sa tête heurta violemment la paroi dans un bruit sourd et il ne put s'empêcher de jurer à haute voix.

« For God's... »
La main sur son front endolori, une expression particulièrement agressive sur le visage, il entra dans le centre commercial. La devanture d'un magasin spécialisée pour les enfants en bas âge se trouvait devant eux.


Dernière édition par Sherlock Holmes le Lun 21 Juil - 23:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyMer 9 Juil - 9:43

"You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong."

 
Sherlock Holmes & John Watson ♪






Sherlock avait tendance à être vexant sans même s'en rendre compte mais, depuis le temps, le docteur n'y faisait même plus attention. Il lui arrivait même d'en sourire parfois, tant son ami était déconnecté du monde des autres. Pourtant, il était très capable de taper là où ça faisait mal pour montrer son désaccord. Lui dire qu'il n'avait « pas de temps à perdre avec de telles futilités » en parlant de sa fille était déplacé mais involontaire. Par contre, pour son poids, aucun doute, c'était voulu. C'était peut-être vrai - c'était malheureusement toujours vrai quand Sherlock affirmait quelque chose- mais il n'y pouvait rien. Même s'il reprenait les enquêtes avec Sherlock, il avait sa vie à présent. Faites de consultations -ennuyeuses-, de tâches ménagères, de métro -ou de vélo à présent-, d'une vie de petit couple simple avec un nouveau né dans le foyer. Ce n'était pas reposant comme rythme mais, ça n'avait pas la folie de leurs courses contre-la-montre dans tout Londres. Ho bien sûr, John essayait de se libérer le plus souvent possible pour participer aux enquêtes de son ami mais, il n'était pas toujours là à temps pour le vif de l'action. Entre ça et les petits plats que Mary lui préparait-ce n'était pas Sherlock qui lui aurait fait à manger !-, il avait plus tendance à prendre du poids qu'à en perdre. Peut-être lui arrivait-il plus souvent de grignoter au travail, pour passer l'ennui.

John ne répliqua cependant pas. Il adressa simplement un regard un peu las à Sherlock avant de lui sourire. Il était dans le taxi, c'était trop tard pour fuir et John ne le laisserai pas se dérober, quitte à le sortir de force du véhicule ! Bon, il n'en aurait certainement pas la force mais c'était pour le principe. Sherlock sembla résigné et croisa les bras sans parler tout le reste du trajet pour montrer son mécontentement. Un petit sourire rieur apparut sur les lèvres de John : même si c'était de mauvaise grâce, il était là. Quand Sherlock n'avait pas envie, il était capable du plus grand ridicule : comme venir simplement vêtu d'une couverture à Buckingham Palace... Alors, il aurait bien été capable de sauter d'un taxi en route s'il l'avait voulu. Pourtant, il sortit du véhicule tout seul quand celui-ci s'arrêta mais...se cogna la tête. John ne put retenir un rire qui lui brulait la gorge mais, essaya vite de calmer son hilarité pour ne pas froisser encore plus son ami. Quelle idée d'être aussi grand !

Il le suivit hors du véhicule et en pressant le pas, le rattrapa devant le magasin pour enfants. À cette heure de la soirée, il ne restait plus énormément de visiteurs dans le centre, mais ce serait toujours trop pour le brun. John se mit devant lui, barrant son chemin. Même s'il ne s'en faisait pas trop pour la tête de son ami, son étique professionnelle lui demandait de vérifier. Surtout avec Sherlock ! il était capable de s'être ouvert mais, de ne rien dire juste pour rentrer plus vite. Il retira d'une main autoritaire celle du détective pour regarder son front.

- Baisse-toi un peu, je ne vois rien d'ici.

Une fois cela fait, il put constater qu'il n'avait rien. Juste une méchante bosse, qui prendrait peut-être une couleur bleuté avec le temps s'il n'intervenait pas.

- Ce n'est pas grand-chose, je te donnerais quelque chose contre le mal de tête et une pommade quand on sera à la maison. Enfin, au 221B.

John passa sur son lapsus sans y faire attention et entra dans le magasin. La surface était bien plus grande qu'il ne l'avait imaginé et ses pas ralentirent rapidement. Par où devaient-ils aller ? Il remarqua alors au fond à gauche des étalages de vêtements et après un coup d'oeil derrière lui pour voir si Sherlock n'avait pas filé à l'anglaise, il se dirigea vers les vêtements. Le rayon était immense mais, il trouva sans mal le genre qui lui fallait. Enfin, disons qu'il était devant la taille qu'il fallait à sa fille mais, pour autant il ne savait pas quoi prendre. C'était bien pour ça qu'il avait emmené Sherlock avec lui, pour ce moment précis où il faudrait choisir telle ou telle tenue. De rose, du vert, du bleu, du marron, du mauve ? Des pantalons, des robes, des pyjamas ? Des froufrous, du coton, du jean ? John regarda un peu plusieurs choses avant de les reposer, il marcha le long du rayonnage en quête de ... d'inspiration ? Il eut beau se gratter le menton, il ne savait pas ce qui serait bien. Il tourna son regard perplexe vers Sherlock et désigna d'un coup de tête les vêtements.


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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyLun 21 Juil - 22:41


C'est avec un claquement de langue agacé que Sherlock accueillit les soins de son ami. Le détective ne put s'empêcher de rouler des yeux, néanmoins, il laissa John faire son check-up pour éviter de l'avoir sur le dos pendant toute la « ballade »qui s'annonçaient déjà désastreuse à ses yeux. Il n'avait qu'une hâte : rappeler un taxi et se vautrer dans son chaleureux fauteuil à Baker Street. Avec un peu de chance, Mrs Hudson aurait arrêté de râler à tout va et pour des raisons dérisoires : une main dans le congélateur, des produits chimiques hautement inflammables dans le buffet ou les quelques rats qu'il avait dégotés pour tester leur assimilation à la drogue. Une fois que John eut fini de montrer l'ampleur de ses connaissances médicales, Sherlock repoussa son ami.

« Pas la peine de prendre un médicament contre le mal de tête, je vais juste avoir un hématome, pas une commotion cérébrale, rouspéta-t-il. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas y risquer ma vie, siffla-t-il entre ses dents cette fois-ci. »

Il détestait avoir l'impression que l'on voyait comme un homme faible. Parfois, son corps était pour lui son ultime arme de destruction. Sans toutes ses sensations, il était persuadé qu'il pouvait être encore plus efficace mentalement. Malheureusement, toutes ses expériences ne lui permettraient pas de faire abstraction de ses 5 sens. Et il fallait bien l'avouer, parfois, elles lui étaient bien utiles pour les enquêtes. Au moins, il lui resterait toujours la cocaïne quand il voudrait en faire abstraction.

En entrant dans le magasin pour enfants, il fit un effort incommensurable pour ne pas faire des remarques à tout-va. Pendant que John était plus concentré sur les vêtements devant eux, Sherlock, lui, détaillait les clients et découvrait leur petit secret. Cette femme enceinte de 4 mois par exemple, l'homme qui se trouvait avec elle n'était pas le véritable père pourtant, ils étaient fraîchement fiancés. Sherlock brûlait d'envie de faire part de ses remarques à John, mais lorsqu'il détourna les yeux vers le médecin, il le vit concentrait sur une pile de vêtements. Leur regard se croisa et Sherlock n'en eut pas besoin de plus pour savoir ce que son ex-colocataire attendait de lui. Comme souvent, Sherlock prit cette expression qui signifiait que le monde entier était un ramassis d'idiotie pour lui. Le Londonien l'avait bien dit à son ami : il n'y connaissait rien en affaire pour bébé, mais si John voulait vraiment ses lumières sur cette question, Sherlock allait lui la donner.

« Évite le rose, commença-t-il. Ni toi, ni Mary – qui est une femme forte capable de se défendre seule – ne voulez enfermer votre fille dans une case. Or, le rose c'est la couleur la plus banale qui soit pour une fille. En plus, ça donnerait l'idée qu'elle doit se comporter comme une princesse et attendre le prince charmant. Mais vous voulez qu'elle devienne indépendante et forte, non ? Alors le rose n'est pas conseillé. Du bleu peut-être ? Non plus, c'est une couleur typiquement masculine. En lui donnant un prénom mixte – Hope – vous voulez lui laisser le choix de sa véritable identité. Pas de princesse, mais pas de garçon manqué non plus. Je partirai sur le violet, mais cette teinte rappelle les processions funéraires, pas sûr que ce soit le mieux pour un nouveau-né. Du vert peut-être. Le rouge, ça reste trop violent, ça ne lui irait pas du tout. »

Son discours sur les significations des couleurs et leur prédétermination avait été récité d'une traite. Mais dans sa voix, on pouvait y lire un profond ennui sur le sujet. Néanmoins, il s'y connaissait un peu sur la question, et pour cause, le cadet des Holmes avait auparavant travaillé là-dessus pour une enquête.

« Si tu avais lu mon blog, John, tu aurais vu que j'avais écrit un article sur la signification des couleurs en Angleterre et dans d'autres cultures. Je dois bien avouer que ce n'est pas le plus passionnant, puisque c'est un sujet hautement subjectif. Mais ça peut aider à appréhender la personnalité de quelqu'un grâce aux couleurs de ses vêtements. Et puis, bon sang prend ce qui te plaît le plus. »

Au moment où Sherlock lança sa dernière réplique sur un ton plutôt exacerbé, la tête d'une jeune femme blonde passa à travers les rayons. Elle sourit aux deux hommes et Sherlock reconnu l'uniforme du magasin.

« Vous avez besoin de quelques choses messieurs ?, demanda-t-elle le plus aimablement du monde, en glissant son regard de John à Sherlock.
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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyMer 6 Aoû - 9:52

"You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong."

   
Sherlock Holmes & John Watson ♪






S'occuper de Sherlock n'était pas une tâche aisée. Au départ, ce n'était pas du tout dans les intentions du médecin quand il avait emménagé avec lui, mais au fur et à mesure, il s'était rendu compte que son colocataire avait tendance à se négliger. C'était dans la nature de John de s'inquiéter pour les autres, il n'avait pas choisi de faire son métier pour rien. Alors oui, c'était vrai, sa réaction était un peu démesurée, son ami s'était juste cogné la tête, mais c'était pour le principe. Sherlock était capable d'avoir une commotion cérébrale, justement et de ne rien dire juste pour partir plus vite. John lui lançant simplement un regard patient et le laissa rouspéter sans protester.

L'ancien militaire avait sollicité l'aide du grand détective pour une affaire tout autre que criminelle, une affaire du quotidien, une affaire banale et il allait en payer les frais en écoutant la longue longue tirade de son ami sur les significations des couleurs. Shelock était l'homme le plus intelligent qu'il connaissait, indéniablement mais il avait cette désastreuse tendance à ne rien comprendre en ce qui concernait la vie quotidienne. John n'avait pas besoin d'un récapitulatif de la signification des couleurs, il avait besoin d'un avis. D'un ressentit. D'un sentiment. Voilà, le problème était posé : il demandait au détective de lui dire quelque chose qui n'avait rien de raisonnable, rien de froidement étudier mais de faire part d'un point de vue subjectif touchant à son affect personnel. Mais enfin, même lui devait bien avoir des goûts ? Ce n'était quand même pas Mycroft qui achetait les vêtements de son frère ? Ce qui aurait pourtant expliqué ses chemises toujours ridiculement trop petites dont les boutons menaçaient toujours d'exploser au moindre mouvement.

John regardait patiemment Sherlock pendant qu'il parlait. Il eut juste le temps de lui répondre quand une jeune femme le coupa dans son élan pour leur demander s'il leur fallait de l'aide.

- Personne ne lit ton blog Sherlock.

John en profita pour enchaîner avec la jeune femme et lui expliqua rapidement son problème et elle se fit un plaisir de lui conseiller toute une gamme de vêtements roses. Malgré tout, les conseils de Sherlock n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd et faisant écho dans la tête de John. Non, le rose ce n'était définitivement pas une bonne idée. Il remercia poliment la vendeuse de son aide même s'il n'avait pas vraiment l'intention d'en tenir compte et elle répondit avant de filer :

- De rien. C'est une très bonne chose que vous avez pu adopter.

John resta interdit devant le commentaire et le temps qu'il comprenne vraiment ce qu'elle avait voulu dire, elle s'était déjà éclipsée. Bon sang, ce n'était pas possible ! Pourquoi les gens ne cessaient de faire des allusions sur une potentielle relation entre lui et Sherlock ? C'était sans aucun doute la faute de détective, parce que ça ne pouvait définitivement pas venir de lui. Le médecin maugréa un peu dans sa barbe contre la jeune femme et les fausses idées qu'elle s'était faite. Il attrapa une tenue, vert pâle et se dirigea vers les caisses. Il se demandait bien pourquoi il avait voulu traîner Sherlock avec lui. Maintenant qu'il avait vu le résultat tout ça lui semblait bien absurde et il était évident que son ami n'aurait pas su l'aider comme il l'aurait aimé. Peut-être avait-il simplement profité un peu de sa présence et ne pas se retrouver seul. Lorsqu'ils arrivèrent aux caisses, John remarqua qu'il n'y en avait qu'une d'ouverte et qu'une petit file de pas moins de sept personnes attendait déjà. Il soupira à s'installa à leur suite. Son regard se promenait un peu partout quand il vit un homme tout de noir vêtu pénétrer dans le magasin. Il ne se mit à regarder l'homme et à trouver son comportement assez étrange : il marchait vite et avec un visage tout à fait déterminé vers la caisse. Son visage était recouvert par une capuche et John ne pouvait le reconnaître. John se jeta sur Sherlock au moment où l'inconnu braquait une arme sur son ami qui se trouvait juste en face du canon. L'homme tira à plusieurs reprises et les clients se mirent à hurler et à se jeter à terre. Ils étaient en train d'assister à un braquage.


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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." EmptyJeu 14 Aoû - 13:13


"YOU WERE WRONG. IT WASN'T IN THE SUGAR. YOU GOT IT WRONG."
John Watson & Sherlock Holmes
Un regard dédaigneux et de remplis de mépris. C'est tout ce que lança Sherlock à John quant à son blog. La vérité fait mal, et Sherlock en payait le prix. Son blog, ça avait été un peu comme un exutoire avant qu'il ne rencontre le médecin militaire. Parfois, ce dernier ne ménageait pas le détective. Toutes critiques qu'on pouvait faire sur son blog le blessait. Après tout, c'était le retour de bâton qu'il lançait aux autres en permanence par ses déductions mal venues. D'ailleurs ne venait-il pas de le faire l'instant d'avant sur la signification des couleurs. Bien, si John s'entêtait à l'envoyer promener dès qu'il disait quelque chose pour l' « aider », il allait se taire le restant de la visite. Même son affection pour Hope ne pouvait palier à sa susceptibilité. Mais avant de se taire définitivement, une dernière pique ne ferait pas de mal.

« Si plus de gens le lisaient, il y aurait beaucoup moins d'idiots à Londres... »

Il coula un regard plein de sous-entendus à son partenaire, puis il le laissa s'embourber avec la vendeuse. Sherlock n'intervint pas. Le choix d'un vêtement pour enfant n'était définitivement pas dans ses cordes. Ce n'était pas pour rien qu'il se contentait d'un costume bien coupé et d'un trench pour lui-même. Bien sûr, il avait ses propres goûts et il fallait bien avouer que sa tenue quotidienne était pensée pour le mettre en valeur. Rien n'était anodin. Le détective sourit à la jeune femme suite à son insinuation. Comme d'habitude, il ne fit aucune remarque, laissant John se chargeait de démentir l'information. Ce qui le surprenait le plus dans les propos de la femme, ce n'était ni plus ni moins qu'elle puisse imaginer qu'un homme comme lui puisse vouloir d'un enfant. Quelle idiote.
Une fois que John ait pris enfin sa décision, Sherlock ne se priva pas de soupirer bruyamment. Chaque seconde qui passait était pour lui une seconde perdue. La bonne nouvelle dans cette histoire était que plus jamais John n'allait lui redemander un tel service. Le détective dû refréner sa joie lorsqu'on lui apprit qu'ils allaient enfin sortir d'ici. Ce n'était pas trop tôt. Son cerveau bouillait sous l'ennui qui le titillait. S'il ne trouvait pas quelque chose d'intéressant dans la minute, il allait finir par être impoli avec l'ensemble du magasin. La femme devant eux avait un bon profil pour ça en plus. La tentation était trop grande, bien trop grande. Comme une réponse divine, un inconnu masqué entra dans le magasin. Il ne fallut pas plus d'une seconde à l'œil acéré de Sherlock pour comprendre à qui ils avaient affaire. Cependant, John fut plus rapide que lui – des restes de son passé militaire sûrement – et se jeta sur Sherlock. La balle les frôla de près, ils avaient eu chaud sur ce coup. Avant que John ne puisse se relever, Sherlock le retint et partagea un regard avec lui pour lui intimer d'être prudent.

« Tu as pris une arme ?, lui demanda-t-il dans un murmure. »

Certes, amener une arme dans un centre commercial lorsqu'on ne veut faire que quelques emplettes n'était pas très logique, mais ils avaient l'excuse d'avoir été sur une scène de crime juste avant. Malheureusement, ce n'était pas le cas de Sherlock. Il n'avait pas prévu que son enquête soit dangereuse, surtout avec Lestrade pas loin. Alors, le détective passa les environs au crible pour trouver objet qui pourrait être utile. Les caisses n'offraient pas les meilleures solutions, mais de toute manière, il n'avait pas d'autres choix.
Du bout du pied, il poussa vers lui une boîte de conserve qui avait roulé au sol. L'arme de fortune, une fois placée juste derrière lui, il se releva en douceur.

« Les mains en l'air !, hurla le braqueur avant de se tourner vers la caissière. Passez-moi le fric, tout le fric, tout de suite ! Ne bougez pas où je vous fume !, ordonna-t-il à l'intention de Sherlock qui levait les mains au dessus de sa tête.
- Je n'en avais pas l'intention, répondit le jeune Holmes d'une voix assurée qui ébranla quelque peu le criminel. »


electric bird.
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MessageSujet: Re: "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." "You were wrong. It wasn't in the sugar. You got it wrong." Empty

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