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 Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant

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MessageSujet: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyVen 25 Juil - 23:53

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Sherlock Holmes vs J. Pandora Watson

Le cerveau d’un Détective n’est pas programmé pour s’occuper d’un enfant.


Stressée

Pandora venait de recevoir un message de son frère pour la prévenir qu’il venait de déposer la petite chez Sherlock. C’était une très mauvaise idée ! Sherlock est incapable de prendre soin de lui, alors il ne faut pas lui demander de s’occuper d’un bébé ! Ce grand gamin à une nounou, en la personne de Madame Hudson, alors comment peut-il savoir ce qu’il faut faire avec un bébé ?! Quelle mauvaise idée John avait eu, pourtant ce n’était pas comme s’il ne connaissait pas Sherlock et ses habitudes pour le moins…étranges. Certes, le détective était le parrain de la petite, mais ça n’en fait pas quelqu’un de responsable ! Pandora avait déjà prévenu John que pour le moment elle était sans emploi et que par conséquent elle avait tout son temps libre pour s’occuper de sa nièce ! Pourquoi ne l’avait-il donc pas appeler elle ? La brune se le demandait !

C’est donc sans plus attendre que la jeune femme avait arrêté ce qu’elle était entrain de faire, c'est-à-dire sortir son appareil photo et sortir dans la rue à la recherche de quelques modèles volontaire.  En effet, durant ses nombreux temps libre, la jeune femme  photographie beaucoup de choses. Vivre de cette passion n’est pas simple pourtant c’est le rêve cache de la brune. Peut-être qu’un jour elle exposera ses nombreux clichés, mais pour le moment elle fait de la photographie par passion et pour passer le temps. Jude sortit donc de son petit appartement sans veste, avec juste un sac à main, même pas Celui qui allait avec sa tenue, et son appareil photo, bah oui elle n’avait pas eu le temps de le poser sur la table basse. Elle en profitera pour tenter d’avoir quelques clichés de la petite comme ça !

Dans la rue, Jude marchait rapidement pour tenter d’arriver au plus vite au 221B Baker Street. Elle s’excusait vaguement aux passants qu’elle bousculait à cause de sa marche rapide. Pandora était entrain d’imaginer qu’il se passait le pire dans l’appartement de Sherlock ! Non, il était impensable pour elle que la petite reste seule avec Sherlock ! Elle s’imaginait certainement le pire, mais dans des cas pareil, il vaut mieux être l’avocat du Diable. Se dire que tout ira bien dans le meilleur des mondes est certainement la plus grosse erreur qu’on puisse faire.

Lorsqu’elle arriva devant le bâtiment, elle réfléchit quelques instants. Devait-elle sonner et se faire annoncer ou au contraire entrer prévenir Madame Hudson qu’elle était juste venue donner un coup de main au grand benêt qu’est son locataire pour garder la petite Watson.  Au final, la jeune femme choisit la deuxième solution, qui est quand même beaucoup plus polie. Après avoir fait cette politesse, elle monta les escaliers amenant ainsi à Sherlock de quoi manger et du thé pour eux deux.

>>Alors Sherlock, on s’improvise « babu-sitter ? » Dit la brune un large sourire dessiné sur les lèvres.

Loris S. Rahl Avatar : Michael Gregorio
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyDim 3 Aoû - 23:20


    Sherlock bouillonnait. De mémoire d'homme, jamais il n'avait du être aussi stressé de toute sa vie. Être témoin au mariage de John ? C'était bien une vaste blague comparée à ce que lui demandait de faire son meilleur ami, aujourd'hui même. Au fond, Sherlock était sûr que John lui avait demandé de garder sa fille, nouveau-née, juste pour se moquer de lui. Jamais de sa vie, il n'avait eu à garder un enfant. Comment s'y prendre ? Il n'en savait strictement rien. Encore, si la fillette avait quelques années, il aurait pu le supporter. D'ailleurs, on lui avait déjà envoyé des enfants dans le cadre de son travail. Étant lui-même assez immature, il arrivait souvent à mettre bien à l'aise les enfants. Mais là ce n'était pas qu'une gamine, c'était un bébé ! Un satané bébé ! Incapable de parler et incapable de se placer. Il allait devoir veiller sur elle en permanence. Et si elle pleurait, qu'est-ce qu'il allait devoir faire ? Nom de dieu, plus il y pensait, plus le détective se sentait démuni.

Avant que John ne vienne lui apporter de bout de chou, Sherlock décida de passer un St Barts. Il se rendit compte de son état d'angoisse élevé au moment où il se leva de son canapé pour rejoindre la porte. Il était si distrait qu'il avait mis ses chaussures à l'envers. Et ce fut de justesse qu'il ne s'étala pas au sol de tout son long, sous le regard inquisiteur de Mrs Hudson.

« Mais Sherlock, qu'est-ce que vous fabriquez encore ?
- Rien, Mrs Hudson ! Absolument rien !, tonna-t-il sur un ton de chien enragé avant de s'avancer vers la logeuse. Vous savez comment on peut faire pour éviter qu'un nourrisson ne crie, ne pleure ou ne se manifeste par une quelconque manière ?
Pendant le temps d'un instant, un blanc effrayant s'installant entre les deux voisins. La vieille dame semblait détailler le visage de Sherlock, en quête d'un signe de plaisanterie. Puis soudain, elle exulta.
- Sherlock ! Je vous interdis de mettre le bébé de John et Mary dans le congélateur ou dans le réfrigérateur ! »

Sherlock ne prit même pas la peine de lui répondre, il remit ses chaussures en place et dévala les escaliers de Baker Street.

Arrivé à l'hôpital, il se précipita vers la morgue où se trouvait déjà Molly. Cette dernière eut l'air surpris de le voir arrivé aussi tôt. D'habitude, il ne se rendant là-bas que courant l'après-midi. Sans même la saluer convenablement, il en vint au sujet principal.

« Est-ce que vous savez comment on se sert d'un chaise pour bébé, d'un chauffe-biberon et d'un baby phone ? Vous avez des neveux et nièces, non ? Et vous êtes du genre à aimer les enfants. Ça ne serait pas étonnant que vous ayez déjà gardé les enfants d'amis ou de la famille. »

Pour une fois, Sherlock n'arbora pas ce sourire victorieux, il lui fit plutôt le coup du regard larmoyant qui marchait à la perfection sur la jeune femme. Bien sûr, elle était surprise par sa demande, mais ne chercha pas à comprendre Sherlock. Elle lui expliqua tout ce qu'il souhaitait savoir et le détective pu faire demi-tour. Juste à temps avant que John ne lui apporte Hope.

Ça y était. La petite était enfin là et Sherlock était seul avec elle. Il l'avait maladroitement posé sur le canapé, les yeux dans les yeux avec la petite Watson. L'angoisse n'était toujours pas passé, mais tant qu'elle ne bougerait pas, tout irait bien. Il passerait la journée dans cette position s'il le fallait. Ce fut avec un soulagement des plus grands qu'il entendit la voix de Jude résonner dans la pièce. Le détective ne put s'empêcher de sourire de reconnaissance. Il savait que la plus jeune des sœurs de John devait passer ce jour-là. Et ce n'était pas trop tôt. Sherlock n'osait à peine détacher son regard de la petite – on ne sait jamais, elle peut disparaître d'un coup – mais il le fit durant quelques secondes pour voir Pandora.

« Ce n'est plus de l'improvisation à ce stade..., ronchonna-t-il plus contre lui-même que sur Pandora. J'ai mis des biberons à chauffer au cas où elle aurait faim. Elle a pas encore pleuré, c'est bon signe à ton avis ? J'ai acheté – enfin Mrs Hudson a rapporté – deux paquets de couches pour la journée, on devrait en avoir assez. Par contre, j'aimerais éviter de la changer. Molly m'a expliqué, mais... Enfin bref ! Rassure moi, tu t'es déjà occupé d'un enfant aussi petit ? »

Eh oui, les premiers, pas entant que parrain n'était pas évident pour tout le monde. .
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyLun 4 Aoû - 22:59

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Sherlock Holmes vs J. Pandora Watson

Le cerveau d’un Détective n’est pas programmé pour s’occuper d’un enfant.


Soulagée

La petite était encore en vie, elle n’avait pas finie dans le congélateur, et Sherlock n’avait pas, encore, tenté, de faire une expérience avec certaines parties de son corps. C’était donc bon signe ! Pandora s’approcha du canapé et prit sa nièce dans les bras pour que Sherlock puisse enfin la lâcher du regard. Après lui avoir fait un bisou sur le front, elle se mit dans le canapé et prit Hope sur ses genoux, avant de se tourner vers le détective, le sourire aux lèvres. Il avait besoin d’aide et ça se voyait, la jeune Watson allait donc en profiter. Il ne fallait pas laisser passer une occasion en or d’aider le détective et de lui rappeler plus tard comment il était ennuyé dans la situation.

>>Oui c’est bon signe si elle ne pleure pas c’est que tout va bien pour elle, qu’elle n’a pas faim ou sommeil. On n’aura pas besoin d’autant de couches, mais il vaut mieux prévoir avec les enfants en bas-âge et promis je la changerai ne t’en fais pas pour ça. Tu vas par contre lui donner le biberon ! Si John te l’a déposée c’est pour une raison, que son parrain s’occupe d’elle ! Ce que tu vas faire sous ma surveillance bien entendu.

Avec un simple sourire, la jeune femme plaça la petite, qui venait de s’endormir, dans les bras de Sherlock, en lui plaçant ses bras comme il fallait. Surtout il faut soutenir la tête ! C’est primordial, et c’est ce qu’elle fit comprendre au détective. Bon, la journée s’annonçait longue pour la jeune femme devoir tout expliquer au brun n’allait certainement pas être aisé. Il faut commencer par le début, qu’il sache la prendre dans ses bras et lui donner le biberon est un minimum pour la jeune femme ! Ca devait être certainement une des seules fois qu’il a cette chance de porter un bébé dans ses bras, et cet exploit ne se reproduira peut-être jamais ! Jude immortalisera ce moment, il le faut !

La jeune femme se leva, laissant l’homme tout seul, la petite dans les bras, pour aller dans la cuisine se chercher un verre d’eau. Elle s’est toujours servie toute seule lorsque John habitait dans cet appartement ce n’est pas maintenant que ça va changer. De plus, elle ne doit pas compter sur le locataire pour le faire. Après s’être servi son verre d’eau, elle revint se mettre dans le canapé, non sans lancer un regard au détective. Depuis qu’elle le connaissait, elle lui avait toujours trouvé quelque chose d’attirant sans jamais réellement réussir à expliquer ce que s’était. Cet homme était attirant, sans le savoir. Jamais elle n’avait parlé de ça à son frère, se serait trop bizarre. Non, John ne doit pas être au courant de ça !

>>Ce n’est pas compliqué de s’occuper d’un enfant comme elle, regarde elle ne pleure pas.

Pandora avait parlé légèrement trop vite, Hope commençait à pleurer. Avec un sourire sadique, elle regarda Sherlock dans les yeux, avant de se diriger à nouveau en cuisine pour prendre un biberon. La température du lait étant assez chaude pour que la petite puisse le boire, elle se dirigea à nouveau vers le jeune parrain, se mit derrière lui. Tout en lui laissant Hope dans les bras, Jude guida les gestes malhabiles de Sherlock pour lui montrer comment la faire boire.

>>Presse rien, laisse Hope boire doucement. Ne la force surtout pas, et lorsque tu pense qu’elle à fini, qu’elle ne réclame plus le bibi’, tu peux lui faire faire un rot et ensuite elle ira dormir pour digérer le tout. Dit doucement la jeune femme le visage à quelques centimètres de celui du détective.

Se rendant compte de sa position, elle se recula d’un bond, pour se replacer correctement et garder un œil sur le brun. Elle espérait seulement ne pas avoir le rouge qui soit monté aux joues. Encore que, Jude n’est pas réellement sûre que Sherlock sache ce que ça signifie, mais…il pourrait l’étonner. Ah ce qu’elle pouvait se trouver stupide par moment !

>>Tu vois, tu t’en sors bien ! Dit-elle le sourire aux lèvres


Loris S. Rahl Avatar : Michael Gregorio
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyJeu 14 Aoû - 12:54


   « Que son parrain s'occupe d'elle ». Voilà une phrase qui glaça le sang de Sherlock. Comment John pouvait croire qu'il était apte à garder un enfant aussi jeune. Le médecin avait sûrement plus confiance en son ami que Sherlock lui-même. Mais aujourd'hui, le détective voulait faire les choses bien, montrer à John qu'il était un minimum responsable et qu'il méritait son titre de parrain. S'il y avait bien une personne pour qui Sherlock se devait d'être adulte, c'était bien la petite Hope. Il n'allait pas faire son malin et être attentif à tout ce que pouvait lui apprendre Jude. La jeune femme était délicate et sympathique, il ne devrait pas avoir de soucis, enfin normalement.

En parlant de Jude, elle lui plaça la petite entre ses bras. Sherlock l'avait déjà pris à bras, mais toujours en présence de John et Mary. Cette fois-ci, c'était un peu différent et lorsqu'il sentit le bébé gigoter contre son torse, il ne put s'empêcher de sourire. S'attendrir, ce n'était pas du tout du genre de Sherlock, mais là, il devait bien avouer qu'un regard de Hope pouvait le faire fondre. Après tout, c'était la fille de son meilleur ami et ça, ce n'était pas rien.

Lorsque Jude s'approcha avec le biberon, il laissa la jeune femme lui guider ses gestes. Maintenant qu'elle le disait, ce n'était, en effet, pas très compliqué de s'occuper de la gamine. Les gestes se firent assez instinctivement et la plus grande partie des angoisses de Sherlock était passée. Bien sûr, il n'avait fait que le plus facile, mais c'était déjà beaucoup pour lui.

Si Jude était perturbée par leur proximité, ce n'était pas du tout le cas de Sherlock, bien trop concentré sur le nourrisson dans ses bras. Il hochait la tête quasiment à toutes les paroles de la jeune Watson. Jamais il ne s'était montré si attentionné envers quelqu'un. Il fallait bien le dire, Jude n'était ni plus ni moins que sa sauveuse. L'angoisse l'avait si rongé avant qu'elle n'arrive qu'il aurait pu la définir comme le messie à cet instant. Tout seul, il n'aurait sûrement pas pu faire rien que cela. Ou alors, il aurait été demandé de l'aide à Mrs Hudson qui se serait fait une joie de bichonner la petite. Finalement, c'était bien mieux que Jude soit là. Au moins Sherlock pouvait prendre son rôle de parrain à cœur. Et même si Hope ne s'en souvenait pas, il pourrait au moins dire qu'il avait tenu ce rôle au minimum une journée dans sa vie en coordination avec la marraine. C'était ce genre de souvenir qu'on fabriquait aux gosses non ? Désir futile pour Sherlock, mais il savait que John y tenait. Et puis, Hope le valait sûrement bien.

« Faut dire que j'ai un bon professeur, répondit-il au compliment de la sœur de son meilleur ami. Je pense qu'elle a fini là, apprit le détective à la demoiselle alors que Hope rechignait à avaler une nouvelle goutte de lait. Il la souleva pour la poser contre son torse et tapota précautionneusement sur son dos si fragile. T'as raison, ce n'est pas si compliqué en fait. S'il suffit juste de faire ça, j'en suis bien capable. Il lança un sourire complice à Jude alors qu'il berçait le nouveau-né. Mary et John ont bien fait de te choisir comme marraine. Ça se voit à des kilomètres que tu raffoles des enfants. Mais je me demande si John ne t'a pas envoyé plus pour me surveiller moi plus que Hope... En fait, j'ai même aucun doute, soupira-t-il sans se départir de son air amusé. »

Il continuait à la bercer maladroitement en attendant qu'elle s'endorme. Le regard clair de Sherlock ne lâchait pas le visage rondelet du bébé. Certes, il était plus à l'aise, mais ça ne voulait pas dire qu'il était complètement dans le bain. Sans aucune raison valable, il observa la bouille de la petite se tordre dans une grimace. Ça y était, elle allait pleurer. Aussitôt, il se tourna vers Jude qui était devenue sa bouée de sauvetage.

« Tu veux bien la prendre, je sens qu'elle a besoin d'une présence maternelle et tu es la plus adéquate à ce poste. John a laissé une liste d'instructions au cas où. À ma demande, il a répertorié les possibles raisons d'une crise de larmes. J'espère que ce n'est pas des coliques. »

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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyDim 17 Aoû - 11:16

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Sherlock Holmes vs J. Pandora Watson

Le cerveau d’un Détective n’est pas programmé pour s’occuper d’un enfant.

Attendrie

Il n’y avait tout simplement pas d’autres mots pour décrire ce que Jude avait sous les yeux. Sherlock n’était pas le genre d’homme à savoir faire preuve de gentillesse, de calme et surtout d’être aussi attentif aux attentes d’une tierce personne. Jamais, la brune aurait pensé que Sherlock pourrait se montrer aussi tendre, c’était quand même un sociopathe de haut niveau quand même, un homme dénué de sentiments dont on est entrain de parler. Peut-être que Hope arriverait à le changer, un petit peu, il ne faut pas dénaturer Sherlock et le rendre sociable, mais un petit peu moins bourru et froid, ça pourrait être pas mal. Certes, le travail serait de longue haleine et pas de tout repos, mais à voir comment le détective tente de faire tout pour le bien du nourrisson, des changements sont à prévoir.

Sherlock était un élève attentif, il écoutait et tentait de mettre en application tout ce que lui disait la jeune femme. Bien sûr, les gestes enseignés sont extrêmement simple, mais pour Sherlock, ces gestes étaient tout sauf simple. Avec le temps, et en gardant de plus en plus sa nièce, il y arriverait de mieux en mieux et prendra confiance en lui.

Hope avait engloutit son biberon à une vitesse folle, ce qui avait fait sourire la jeune femme. Pandora plaça correctement les mains de Sherlock avant de lui dire de tapoter doucement le dos du poupon pour lui faire faire son rot avant de la mettre dans le couffin pour qu’elle fasse une sieste. Lorsqu’elle eut le compliment de Sherlock, elle fut surprise, il n’était pas dans les habitudes du brun de dire des choses aussi gentilles.

>>C’est gentil. Oui j’aime beaucoup les enfants, malheureusement je ne m’occuperai que d’Hope dans ma vie. Et je pense qu’entre moi, qui ai comme seul vice de fumer, et notre sœur alcoolique le choix était vite fait pour John et Mary.

A la naissance de sa nièce, Jude avait eu très dur à la prendre dans les bras, à la réconforter quand elle pleurait. La petite lui rappelait sans arrêt son incapacité à avoir des enfants. Les trois premières semaines de vie d’Hope, avaient été les plus tristes pour la cadette Watson. Même si elle était la marraine de la petite, ça ne changeai rien au fait, elle ne pourrait jamais avoir d’enfants. C’était certainement la chose la plus triste et la plus grave pour Jude. Elle qui rêvait de fonder une famille, une famille un peu cliché comme dans les sitcoms, mais une famille quand même. Le temps avait apaisé la blessure, et à présent, Jude arrivait à s’occuper totalement de sa nièce, en faisant abstraction de son problème.

En réalité, même elle doutait de la raison première de sa présence dans l’appartement de Sherlock. Peut-être que John voulait apprendre à son meilleur ami à s’occuper de sa nièce en le faisant surveiller par sa petite sœur. Jude chaperonnait donc Sherlock qui est sensé s’occuper de sa nièce, quoi de plus logique ?

>>Je n’ai aucuns doutes moi non plus, je pourrai te laisser seul et repartir avec Hope, mais je ne pense pas que John soit d’accord avec ça. Il faudra donc que tu me supporte le temps que du garde ta nièce.

Elle se leva et alla se chercher une tasse de thé et bu une gorgée, avant d’entendre l’appel à l’aide de Sherlock lui disant que la petite allait bientôt pleurer et qu’il lui faudrait une présence maternelle. Un sourire moqueur se dessina sur les lèves de Jude et elle alla prendre Hope dans ses bras, la berçant doucement pour qu’elle s’endorme.

>>Rassure toi, ce n’est pas une colique, elle ne réagirait pas comme ça. Il est fréquent que les bébés pleurent une fois qu’ils ont mangés et qu’ils doivent dormir. Ce n’est rien de plus.

Loris S. Rahl Avatar : Michael Gregorio
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyVen 22 Aoû - 0:00


Le cerveau d'un détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant
J. Pandora Watson & Sherlock Holmes


Une fois Hope dans les bras de sa marraine, Sherlock se sentait beaucoup plus à l'aise. Il s'étendit rapidement les bras pour chasser toute la crispation qu'il avait ressentie. Il l'aimait bien cette petite, mais il n'allait pas falloir qu'elle veuille trop souvent se retrouver sur lui. Les contacts physiques, ce n'était franchement pas son fort. Même lorsqu'il s'agissait de bercer un bambin. Tandis que Jude berçait sa filleule, Sherlock se rendit sur son ordinateur. Rapidement, il vérifia ses mails. Quelques personnes désespéraient lui envoyer des demandes. Ses yeux parcouraient à toute vitesse les mots numériques. La conclusion était des plus déplaisante : tout était ennuyant. Il soupira et reporta son attention sur Pandora. Il avait, bien entendu, écouté attentivement la jeune femme. Celle-ci évoqua brièvement sa stérilité. Sherlock était au courant et c'était typiquement le genre de sujet qu'il n'abordait que rarement. Lui-même ne rêvait pas d'avoir un enfant. Grand Dieu, c'était tellement loin de ses préoccupations. Toutefois, il savait que fonder une famille constituer l'aboutissement d'une vie pour beaucoup, très beaucoup, d'humains sur cette terre.

« Hope ne sera peut-être pas la seule, lui répondit-il sur un ton détaché. Il existe d'autres moyens pour avoir des enfants. Mary et John essaieront peut-être d'en avoir un autre aussi. Mais il faudra être patient pour ça, ce n'est pas dans les priorités. En tout cas, je préfère que tu restes là aussi. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Un enfant de cet âge est bien plus complexe à comprendre qu'un adulte accompli. »

Il détacha son regard de l'écran d'ordinateur pour le poser sur Jude. Faisant écho à ses paroles, il captura chaque petit détail qui émanaient de la jeune Watson. Avec l'entourage de son meilleur ami, il essayait de se contenir, mais bien souvent, il ne tenait que quelques minutes. Déformation professionnelle ou simple instinct, le détective ne perdait jamais une occasion de jauger chaque personne s'approchant trop près de lui. Jude, une fois de plus, ne fit pas exception. C'était amusant de reconnaître que Sherlock était incapable de différencier les pleurs d'un bébé, alors que la commissure des lèvres d'un inconnu pouvait lui dévoiler toute une vie. Peut-être devrait-il se renseigner plus sur les nouveau-nés ? Non, en fait, c'était une mauvaise idée doublée d'une perte de temps et d'espace cérébrale disponible. Jamais un bébé ne commettrait un crime, voyons.

« John a déposé un landau si tu veux la mettre à coucher, lui apprit le détective alors qu'il passait ses mains sous son menton. »

L'œil inquisiteur repartit de plus belle sur la silhouette de Pandora. Depuis quelque temps, il trouvait le comportement de la jeune femme étrange, suspect même. Pourtant, en apparence, elle semblait être la même. Toutefois, des signes de fatigue, des traits crispés ou même des regards inquiets mettaient la puce à l'oreille du détective. Peut-être était-ce dû à la révélation de sa stérilité. Sherlock en doutait. S'il souhaitait qu'elle reste, ce n'était pas simplement pour l'aider à garder Hope – quoique ça restait tout même primordial. Depuis un moment, il souhaitait parler à Jude de tous ses signaux. Le soi-disant sociopathe n'avait pas de tact, c'était clair, mais le faire devant John aurait été une très mauvaise idée.

« Jude, reprit Sherlock avec ce regard qu'il empruntait à son métier. Il n'y aurait pas quelque chose qui te tracasserait en ce moment, par hasard ? »

Jude pouvait s'estimer heureuse, il y allait en douceur.


electric bird.
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyVen 22 Aoû - 16:36

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Sherlock Holmes vs J. Pandora Watson

Le cerveau d’un Détective n’est pas programmé pour s’occuper d’un enfant.


Calme

Plus elle berçait Hope, et plus Jude se calmait. Elle avait l’impression que tous ses doutes, tout son stresse, toute sa nervosité s’envolait en même temps que la petite s’endormait. Jamais elle n’avait fait attention à cette sensation particulière. Elle se sentait apaisée, comme si, tout le poids de ses problèmes s’envolait doucement, la libérant. Jamais, Jude se sentait aussi légère, aussi libre, la jeune femme avait constamment l’impression que ses problèmes pèsent sur ses épaules, l’empêchant de se sentir libre. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle posa son regard attendrit sur Hope qui venait de s’endormir.

Sherlock ne pouvait pas comprendre ce qu’elle ressentait au plus profond de lui. C’est un sociopathe, que peut-il comprendre à l’envie de fonder une famille ? Jamais cet homme n’avait songé à ça, il préfère rester seul, face à ses capacités, tout en risquant sa vie avec son métier peu commun. Jamais il n’a pensé à avoir une famille, à se marier, non, c’est une source de problèmes en plus pour lui. Alors, que peut-il comprendre à l’envie de Pandora ? Depuis que la jeune femme était petite elle avait envie d’avoir un enfant, de s’occuper d’un petit être et de le voir grandir de jour en jour. Tous ces espoirs étaient à présent vains, jamais elle ne réalisera son rêve.

>>Non Sherlock, jamais je n’aurais d’enfants, même avec les autres moyens. Je sais que John et Mary voudront peut-être un autre enfant, mais ce n’est pas pareil. Aimer l’enfant d’un autre couple ce n’est pas comme aimer le sien. Certes, je peux adopter, mais pour ça, il faut une certaine situation sociale, que je suis loin d’avoir, et qui te dis que mon futur compagnon sera d’accord ? Non c’est fini pour moi.

Pandora déposa Hope dans le landau, lui mit sa couverture avant de lui déposer un baiser sur le front. La jeune femme retourna sur le canapé et fini sa tasse de thé, qui avait refroidit. Qu’allait-elle faire ? Elle ne partage pas de point commun avec Sherlock, ce n’est donc pas facile pour entretenir une conversation. Comment faisait John pour passer une journée en compagnie du détective ?  Ses journées devaient être longues, et bien silencieuses.

Pandora savait que les yeux de Sherlock avaient déjà remarqué quelque chose, une toute petite expression faciale, quelque chose que seul lui peut interpréter facilement. Tenter de lui cacher ces petites choses n’était pas simple, il arrivait toujours à les voir. Depuis qu’elle l’avait comprit, jamais elle n’avait tenté de porter un masque, de cacher ces expressions, non, Jude laissait Sherlock libre de lire en elle comme dans un livre ouvert.

Elle ne fut donc pas étonnée lorsqu’il lui demanda si tout allait bien. L’homme avait, pour une fois, fait preuve de tact, ce qui n’était pas courant. Sherlock était au courant d’une partie de la vie de Pandora, il savait qu’elle était sous les ordres de Moriarty, lui cacher ce fait n’avait pas été simple. Comme pour s’excuser, elle lui avait proposé de lui donner des informations sur le criminel, d’être en quelque sorte, sa taupe à lui.

>>Qu’est-ce qui pourrait me tracasser Sherlock ? Ma vie est un bordel monumental, je n’ai rien de stable et j’ai l’impression d’attirer les problèmes ! Je ne sais pas profiter des petits plaisirs, résultats je n’ai aucunes liaisons amoureuses. Je ne sors presque jamais pour aller boire un verre avec des amies. Tu sais, il m’arrive, dans des moments de dépressions intense, de me dire que Moriarty n’aurait pas dut m’utiliser en taupe, que mettre fin à ma vie était peut-être mieux. Rester en vie, sans profiter de la vie elle-même, c’est comme s’il m’avait tuée. Il a comprit comment me faire souffrir…

Oui, mourir était peut-être une solution plus simple, mettre à terme à tous ces soucis était plus simple. Rester en vie, mais ne pas profiter de ce que la vie offre, rester recluse chez elle, ne pas tenter d’avoir une relation amoureuse, était pour elle, comme si elle mourait à petit feu.

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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyMar 16 Sep - 21:47


Le cerveau d'un détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant
J. Pandora Watson & Sherlock Holmes


En entendant les prochaines paroles de Jude, Sherlock dû réprimer une grimace. La plus jeune des Watson était défaitiste. À croire que sa vie s'arrêtait puisqu'elle était dans l'incapacité à la faire vivre hors d'elle. Sherlock ne voyait pas vraiment de raisons d'être désespéré. Mais en même temps, il en savait assez sur le genre humain pour comprendre qu'elle le vivait mal. Dans cette société, avoir un enfant signifiait que vous aviez réussi votre vie, ou plutôt que vous savez vous intégrer. C'est la norme d'être parent. Sherlock trouvait ça bonnement ridicule mais certains s'attachaient beaucoup à ce genre de tradition. Sherlock savait aussi qu'il aurait dû la fermer sur le sujet, mais c'est plus fort que lui, il fallait qu'il exprime son point de vue.

« Ta vie n'en est pas finie pour autant. Tu es encore jeune, des tas de choses peuvent arriver d'ici là. Avoir un enfant ne fera pas de toi une meilleure personne, tu sais. Et si vraiment tu t'obstines à en avoir un, tu pourras toujours tuer John et Mary. À toi la garde de Hope dans ces cas-là, rit-il d'une manière si peu naturel qu'on pouvait y sentir une pointe de moquerie, qui n'était pas forcément à destination de Pandora d'ailleurs, mais plus à tous ces gens qui ne juraient que pour leur descendance désolante. Tu te prends trop la tête pour des choses inutiles. Quoi que tu fasses, ça ne changera pas ta stérilité, alors arrête juste d'y penser. »

Même si Sherlock était le roi de l'activité cérébrale, il savait reconnaître une cause perdue quand il en voyait une. Pandora devait arrêter de se ronger les sangs pour ça. Certes, pour le détective, c'était facile à dire. Il n'avait jamais rêvé d'avoir un enfant et encore moins d'avoir une vie de couple. Les joies de la colocation étaient tout ce qu'il avait connu jusqu'ici et ça lui allait plutôt bien. Son aventure avec Janine ? Pouvait-elle seulement compter lorsque tout avait été feinté du début à la fin.

Les calvaires de Pandora n'étaient pas finis, et ça se sentait avant même qu'elle ne rouvre la bouche. Sherlock se prit la tête dans les mains. Une toute autre personne aurait été attristée, voire révoltée par ce que subissait la jeune femme. Pour Sherlock, c'était différent. Pour une fois, et sincèrement, il ressentait une légère culpabilité face au sort qu'elle subissait. S'il n'était pas dans son entourage, si son frère n'était pas son meilleur ami, Jude n'aurait peut-être jamais été approché par Moriarty. Il en avait conscience, il était la source de quasiment tous les problèmes de la famille Watson. Mais en même temps, c'était un mal pour un bien. La position de Jude était un atout, grâce à elle, il pouvait détenir des informations importantes qui pourraient faire tomber le Napoléon du crime. Alors sa culpabilité ne l'emportait pas sur ce besoin de tout contrôler, sur sa faculté à omettre les sentiments pour rester le plus rationnel possible. Toutefois, les paroles de Jude étaient violentes. Bien plus violente à ce qu'il aurait pu s'attendre. Le suicide, ce n'était pas une mince à faire et Sherlock n'avait aucune envie que Jude en vienne à ce stade. Déjà parce qu'il perdrait un pion de taille dans cette bataille londonienne, et ensuite parce qu'elle était tout de même la petite sœur de John. Il ne voulait pas être une fois de plus la cause d'un malheur chez les Watson. John avait déjà trop subi à cause de cette proximité. S'il perdait Jude, le monde s'écroulerait sûrement... Et aussi, Sherlock appréciait Jude, plus qu'il ne voulait le reconnaître, mais si elle venait à disparaître, il ne pourrait rester de marbre. Du moins, en privé et à l'écart de tout regard curieux.

« Encore un peu, Jude, juste un peu. Ce n'est qu'une question de temps avant que je mette la main sur Moriarty en bonne et due forme. Cette situation ne va pas durer éternellement. Et dis, toi que ta collaboration aura été un élément essentiel à l'accomplissement de cette mission. Bientôt, tu pourras occuper ta misérable vie comme tu l'entends... »

Bien sûr, la position qu'occupait Pandora était dangereuse. Finalement, c'était elle qui prenait le plus de risques dans cette histoire. Bien heureusement, John n'était au courant de rien. Sinon leur petit jeu aurait déjà cessé depuis longtemps. Mais Jim n'allait pas lâcher l'affaire. Tant qu'il avait la main sur Jude, Sherlock ne devait pas retirer la sienne.

« Tu sais très bien que si tu sens quelque chose qui ne va pas, tu peux faire appel à moi. »
Dans la bouche de Sherlock, cette phrase n'était pas anodine. Intérieurement, il s'était juré qu'il ne laisserait pas Moriarty faire du mal ou attenter à la vie de la jeune Watson, enfin pas trop mal quoi. Tous les dommages collatéraux ne pouvaient pas être écartés après tout.

« En parlant de ça, y a-t-il des nouvelles informations que tu pourrais me fournir ? Moriarty se comporte comment en ce moment ? Il prévoit des choses ? »


electric bird.
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MessageSujet: Re: Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant EmptyMer 17 Sep - 21:08

© made by Islande



Sherlock Holmes vs J. Pandora Watson

Le cerveau d’un Détective n’est pas programmé pour s’occuper d’un enfant.


Choquée

Les mots de Sherlock étaient violents, trop violents pour la jeune femme. Certes, sa vie n’était pas finie car elle ne pouvait pas assurer sa descendance, elle le savait. Pourtant, au fond d’elle, une part de rêve s’était brisée à l’annonce de la nouvelle. Qu’est-ce que le détective pouvait comprends à ça ? Il était hermétique à tous ces sentiments, tous ces rêves qui habitent généralement les personnes. Pandora ne voulait pas un enfant pour faire comme tout le monde, pour prouver au monde qu’elle avait réussit socialement et professionnellement parlant. Non, son rêve d’enfant était ancré en elle depuis sa plus tendre enfance, et le voila qui s’écroulait sous ses yeux.

>>Oui je sais, un enfant n’est pas une obligation, je ne suis pas obligée d’être mère et ce n’est pas la naissance d’un enfant qui fera de moi la meilleure personne du monde. Oui, un tas de choses peut encore m’arriver, des bonnes choses j’espère. Et non, je ne tuerai jamais mon frère et ma belle-sœur ! Je suis incapable de ça !

Qu’avait-il en tête en proposant quelque chose d’aussi atroce à la jeune femme ? Ce n’est pas en lui disant de commettre un meurtre que ses problèmes allaient s’arranger. De plus, il n’y a rien qui empêche la jeune femme de penser à sa stérilité, il n’y a aucuns remèdes pour se mettre d’une « dépression » comme celle par laquelle passait Pandora. Le temps, tout simplement le temps, celui qui guérit petit à petit les blessures et qui les pansent doucement.

>>Arrêter d’y penser ! C’est ça ta grande solution, ce qui me permettra d’aller de l’avant et de vivre une vie normale ?! Ce n’est cependant pas si simple, on n’est pas tous comme toi, dénué de sentiments, au dessus de toutes ces futilités !

Ces futilités que le sociopathe ne peut pas comprendre, ou plutôt qu’il ne parvient pas à comprendre. John et Pandora ont déjà tenté de lui expliquer, de lui faire comprendre que ce n’est pas parce que le Grand Sherlock Holmes réagit comme ça que c’est une généralité. Cependant, le Détective ne donnait pas l’impression d’avoir assimilé la chose. Pus d’une fois la brune avait failli gifler Sherlock pour diverses raisons, mais surtout le fait de son imbécilité à ne pas vouloir tenter de comprendre les autres. A présent, Jude à fait abstraction de ça, du moins c’est ce qu’elle tente de montrer.

>>J’aurais été un élément essentiel à ta mission ? Laisse-moi rire Sherlock, tu te sers de moi, comme Moriarty se sert de moi. Je ne suis utile que pour ça, vous ne vous souciez de ma santé uniquement parce que je vous suis utile ! Ose me l’avouer, ose me dire que je ne suis à tes côté que pour mon statut envers Moriarty ! C’est la triste vérité et tu le sais tout aussi bien que moi !

C’était sa réalité à elle, elle en avait parfaitement conscience, elle avait proposé de jouer le jeu, d’aider Sherlock, mais elle n’en pouvait plus. Ses nerfs étaient à bouts, ils manquaient de casser à tout moment. Non, la situation ne pouvait pas durer éternellement.

Ses yeux commencèrent à être inondés par des larmes. Elle se leva doucement, se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d’eau fraiche avant de passer près de couffin pour voir si elle n’avait pas réveillé la petite en criant sur Sherlock. Heureusement, Hope dormait profondément. Elle revint dans le salon, ne sachant pas si elle était réellement prête à faire à nouveau face au cadet des Holmes.

>>Ma misérable vie comme tu dis, c’est ce que je veux retrouver ! Je n’en ai rien à faire de vivre une vie misérable à tes yeux, c’est celle que je veux ! Non, jamais je ne me confierais à toi, je te dis juste ce qu’il faut sur l’enquête que tu mène, tu n’en sauras jamais plus. Tu ne parviendrais pas à comprendre. Et t’en fais pas, pour le moment, il est calme Moriarty.

Elle se souvenait parfaitement de sa dernière rencontre, de cette froideur dans le regard de son « patron », de l’aura qu’il dégageait, et de ses paroles assassines. Si Sherlock pouvait être imposant, voir impressionnant, Moriarty était dangereux, voir même extrêmement fou. Jamais Pandora ne se sentait en sécurité lorsqu’elle lui faisait face, ce qui était peut-être mieux finalement.


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Le cerveau d'un Détective n'est pas programmé pour s'occuper d'un enfant

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