« Votre fils est... Comment dire ? Voilà, nous pensons que le jeune Sherlock ait quelques problèmes psychiques. Nous n'avons pas encore de résultat clair des tests que nous lui avons fait passer, mais il y a une grande probabilité qu'il se révèle être autiste. Ne vous inquiétez pas, ça n'a rien de dramatique. Beaucoup plus de gens qu'on ne le pense le sont. Il aura juste une vie différente des autres et peut-être plus de mal à s'intégrer dans la société. Des aides et des structures spécialisées existent... »
Mrs Holmes n'écoutait plus la spécialiste. Tout ça, elle avait toujours eu l'impression de l'avoir su. Elle s'était faite une raison après Mycroft. Ses enfants étaient voués à ne pas être dans la norme. Ses yeux se posèrent sur Sherlock, qui ne semblait rien suivre de ce qu'il se passait dans la pièce, la tête ailleurs. En fait, il fixait depuis un moment maintenant la même poignée de l'armoire du cabinet du médecin. Mrs Holmes ni son mari ne voyait ce qu'en déduisait leur fils, mais ils savaient que pour lui, tout avait un autre sens. De l'autisme ? Elle n'était pas sûre. Un autre psychologue pour enfant leur avait dit que le garçon était sociopathe. Ce nom barbare avait malheureusement plus de chance d'être véridique. Pas d'empathie, pas de pitié, pas de sentiments mêmes, Sherlock ne semblait rien ressentir pour quiconque. Mais ça ne faisait pas de lui un enfant mal aimé. Bien au contraire. Ça restait son fils, et elle ferait tout pour le protéger. Et même s'il ne le montrait jamais du haut de ses 12 ans, Sherlock en avait besoin, elle en était persuadée. Les insultes et les moqueries des autres enfants semblaient passer comme le vent sur lui, mais il ne pouvait pas être sans sentiment à ce point, n'est-ce pas ? Parfois, c'était le professeur lui-même qui faisait comprendre à Mrs Holmes que son fils n'avait aucun avenir. « Sherlock est, excusez-moi du terme, un idiot. Il faudrait peut-être penser à le mettre dans un institut spécialisé. » Un idiot ? Non, un génie ! Ça aussi elle en était sûre. Il avait juste des intérêts différents de la normale.
Et elle avait raison ! Sherlock était doué, très doué même. Pas pour la géographie ni l'astronomie, mais pour les sujets du quotidien. Des sujets utiles, selon lui. Les seules matières dans lesquelles il se permettait de se donner à fond étaient la physique, la chimie et tout ce qui relevait de l'anatomie. Déjà adolescent, il enfilait sa blouse pour faire de drôles expériences dans sa chambre, ce qui ne plaisait pas toujours à ses parents. Mais faire avancer la science, aboutir à des nouvelles méthodes et techniques de recherche étaient tout ce qui lui importait. N'ayant pas de véritables amis, Sherlock avait tout le temps de s'adonner à ses loisirs bien particuliers. Le seul être qui le faisait sortir de sa coquille, c'était Barberousse, son chien. Lui, il le câliner et pouvait passer des heures la tête posée contre son pelage. Une autre de ses activités était aussi de résoudre des enquêtes. Oui, déjà à son jeune âge ! Oh, bien sûr, ça n'avait rien de très trépidant à l'époque, mais il faut bien se faire la main pour commencer. Des trous dans un grillage, la disparition d'un cookie, l'utilisation incongrue d'une brosse à dents, ... Tout lui faisait l'affaire. Le plus déconcertant était que quasiment à chaque fois, le jeune Sherlock visait juste. Il avait beau expliquer à ses camarades qu'il ne faisait qu'observer, personne ne comprenait comment il y arrivait. Et pourtant, c'était simplement ça : beaucoup d'observation et de déduction. Partir d'une tache infime pour déceler le vol du cookie du voisin d'en face ! Voilà la recette. C'est à cette époque que Sherlock se mit à prendre les gens de haut. Il voyait bien que personne, à part peut-être Mycroft, n'arrivait à le suivre dans ses déductions. Ainsi, soit il était très intelligent, soit les autres étaient très bêtes. Il partait du principe que c'était un peu des deux. Mais qu'il était surtout très intelligent. Par la suite, il la cultiva.
Dans les classes plus hautes, il amusait ses camarades, devinant ou plutôt déduisant, qui avait fait quoi la veille, qui avait couché avec qui. Là où tout le monde l'avait cru instable lorsqu'il avait une dizaine d'années, il devenait la coqueluche sur les bancs de la fac. Fac de science va sans dire. Toutefois, l'école et son système ne l'intéressaient pas. Autodidacte, il avait quasiment tout appris tout seul. Et si vraiment besoin, il y avait, il allait voir un professionnel lui-même. Son envie était avant tout de se confronter au monde réel, à l'application de ses facultés sur le terrain. Il voulait prouver au monde entier que tout ne tenait qu'à une chose : la déduction. Oh, bien sûr, il fallait des connaissances pratiques, sur certains sujets derrière, pour pouvoir être efficace, mais Sherlock les avait déjà. Alors, au lieu de passer son temps dans l'amphithéâtre glacial de l'université, il épluchait les journaux à la recherche de cas concrets. Des mystères à élucider, il y en avait plein dans la presse. Et bientôt, il se fit la main avec ces hors-d'œuvre. Business, disparition, son champ d'action s'étendait. Au début, beaucoup lui fermèrent la porte au nez mais le nom de Sherlock Holmes finit par prendre de plus en plus d'importance à Londres.
Un jour, un agent de Scotland Yard du nom de Lestrade vint le trouver. Une affaire pointue posait problème à la police. Ce Lestrade quelque chose avait entendu parler d'un détective privé accomplissant des miracles à Londres. Les talents de Sherlock ne furent pas de trop dans cette enquête et une fois le criminel dans le sac, Lestrade ne manqua pas de refaire appel à lui pour d'autres cas. C'est ainsi que leur collaboration commença. Mais surtout, c'est ainsi que Sherlock créa son propre métier : détective consultant ! Et le seul et unique dans le monde, oui monsieur, rien que ça !
Jusqu'ici, c'était ça, sa vie. Quand il n'était pas sur une scène de crime ou à Scotland Yard, Sherlock squattait les locaux de l'hôpital St Bart. S'étant bâti tout un réseau, le détective avait accès au laboratoire sans faire partie du personnel. C'est d'ailleurs ainsi qu'il rencontra Molly Hooper, mais surtout une autre connaissance qui le mit en contact avec l'homme qui bouleversa sa vie.
John Hamish Watson. Si Sherlock avait fait une seule erreur, c'était bien celle de ne pas avoir vu, à l'instant, même que ce médecin militaire revenu d'Afghanistan deviendrait son meilleur ami. Leur rencontre n'était pas que le fruit du hasard, où alors le destin faisait vraiment bien les choses. En ces temps-là, Sherlock ne pouvait décemment payer son loyer. Parce que résoudre des enquêtes, c'était bien beau, mais parfois, il ne demandait aucune gratification. Même s'il considèrait son activité principale comme son métier, jamais il n'avait été attiré par l'appât du gain. Son compte en banque s'en ressentait. Il ne s'en cachait pas non plus et un jour une de ses connaissances lui fit part d'une idée. Pourquoi ne pas prendre un colocataire ? Sherlock lui rit à la figure. Vraiment, qui voudrait de lui comme colocataire ? Pourtant, cette même connaissance arriva quelques heures plus tard en compagnie d'une personne s'étant posé la même question : John Watson.
Leur emménagement fut rapide. Très rapide même, en ce qui concerne Sherlock. En effet, il avait déjà repéré l'appartement qu'il désirait, qui appartenait d'ailleurs à une de ses anciennes clientes. Pour le remercier du coup de main qu'il lui avait donné, Mrs Hudson avait généreusement baissé le loyer. Sans attache, l'ex-militaire accepta de vivre avec l'exubérant Sherlock Holmes. Et en guise de bienvenue, le détective emmena le médecin sur une scène de crime. Là commença leur collaboration. Si par collaboration, on entend complicité, bien sûr.
Sherlock ne s'était jamais vraiment attaché à personne, et pourtant, il apprit à connaître et à apprécier John. Il le trouvait différent des autres, de tous ces idiots qui ne comprenaient rien de ce qui se passait autour d'eux. Et puis, John le faisait rire, sincèrement en plus. Leur vie n'était plus que course folle derrière des taxis, résolutions d'enquêtes et situations incongrues. Mais en plus de partager de tels moments, John avait sauvé la vie de Sherlock.
Lors de l'étude en Rose, consultable sur le blog du médecin, Sherlock eut à faire à un conducteur de taxi tueur en série. Celui-ci l'avait titillé. Sherlock devait choisir entre deux pilules et le seul moyen de savoir s'il avait gagné, s'il avait une fois de plus vu juste, était de l'avaler. Mais le faire voulait dire risquer sa vie. La vie était tellement ennuyante sans ce genre de risque que le détective était sur le point de croquer dans la clé du mystère. Comme si un ange gardien posé sur son épaule tenait plus à son existence que lui-même, une balle transperça la poitrine du tueur. Ça ne pouvait être que John. D'ailleurs, ce dernier ne réfuta même pas lorsque Sherlock lui fit part de son hypothèse. Un sourire complice et leur amitié était parti pour vivre de drôles d'aventure.
Moriarty. Ce nom, Sherlock l'entendait partout, le voyait partout. Dans son palais mental, cette menace revenait tout le temps. Avant que John ait tué le chauffeur, le tueur avait prononcé ce nom. Un fan, paraissait-il, mais Sherlock savait bien que l'affaire était bien plus que ça. Pendant deux ans au moins, le détective, accompagné de son colocataire, suivit les traces de ce « fan ». Au fil de ces découvertes, Sherlock comprit que cet homme n'était pas comme les autres. Il était malin, doué. Autant que lui ? Peut-être pas, mais il avait bien des tours dans son sac. Il savait aussi appuyer là où ça faisait mal : sur John.
Dans une autre vie, Jim Moriarty et Sherlock Holmes auraient pu être les meilleurs amis du monde. Si aucun des deux n'avait de tendance destructrice. Moriarty s'ennuyait, Sherlock était son jouet. Et réciproquement. Son Némésis s'amusa avec lui longtemps, le faisant courir d'enquête à enquête, de meurtre à meurtre. Tout était toujours lié. Moriarty était derrière tout ça.
Et il détruisit Sherlock.
Le détective avait sa réputation, sa visibilité, ... Et James les anéantit. Une relation proche avec une journaliste lui avait donné le pouvoir de faire de Holmes le plus grand menteur de toute l'Angleterre. Holmes avait vu le doute dans les yeux de son entourage. Il n'était plus le grand Sherlock Holmes. Il n'était qu'un fou, un malade mental qui ne souhaitait qu'être le centre du monde. Il avait vu John, il avait vu sa détermination à le croire. Mais tout était déjà fichu, il ne restait plus qu'une seule solution : en finir avec Jim Moriarty.
Le cadet des Holmes invita alors son meilleur ennemi à le rejoindre sur le toit de l'hôpital St Bart. Peu de gens savaient ce qu'il s'apprêtait à faire. John n'était pas dans le secret. Sherlock savait exactement ce qu'il avait à faire. Quoi donc ? Vous le saurez peut-être plus tard.
Comme prévu, il retrouva Moriarty, comme prévu celui-ci menaça de tuer tous les amis de Sherlock. Mais par surprise, Jim se tira une balle dans la tête. Ça, Sherlock ne l'avait pas prévu. Toutefois, ça ne changeait pas son plan. Alors, il monta sur la corniche, regarda John l'intimer de descendre. Pour la première fois, la larme qui coula sur la joue du détective était une vraie. Il dit Adieu à son ami et sauta.
Avec Sherlock Holmes, rien n'est aussi simple qu'il y paraît. Son suicide était un faux. Loin de l'Angleterre, il savait que John était en sécurité. Pour sa part, il n'en avait pas fini avec Moriarty et pendant deux longues années Sherlock traversa les pays scandinaves pour démanteler le réseau de Moriarty. Malheureusement, il n'eut pas l'occasion d'achever sa mission alors qu'il y était à un cheveu. Mycroft - on grand frère qui est le gouvernement à lui tout seul -lui ordonna de revenir à Londres pour une affaire urgente. Ainsi, Sherlock récupéra son manteau et son écharpe et s'envola en direction de Baker Street. Son retour fut pour le moins mouvementé. De toute évidence, John n'apprécia pas la surprise qu'il lui fit. Son nez s'en souvient encore. Néanmoins, il fut vite pardonné. Ensemble, les deux comparses reprirent le chemin des enquêtes.
Cette fois-ci, ce n'était plus Moriarty qui troublait son repos, mais Magnussen. Rappelez-vous de ce nom, car se fut le premier homme à qui Sherlock hôta la vie. Lui aussi possédait un palais mental. Un palais si immense et dangereux qu'il pouvait détruire la vie de quiconque. Surtout, il avait le pouvoir d'anéantir le bonheur de John et Mary, son épouse. Même si elle lui avait tiré dessus quelque temps plus tôt, Sherlock ne lui en voulait pas. Oui, ça paraît étrange, mais le détective savait qu'elle n'avait jamais voulu le tuer.
C'était une femme entraînée, si elle avait voulu sa mort, elle n'aurait eu aucun problème pour l'accomplir. Lui seul avait vu qu'elle l'avait gardé en vie et avait masqué les indices pour ne pas se faire repérer par la police. Ils avaient tous les deux le même but : protéger John. De plus, il l'appréciait et ne voulait que le bonheur de son meilleur ami. Magnussen avait des informations sur elle, des informations qui pouvaient tout bouleverser.
Un jour, quelqu'un avait dit que Sherlock deviendrait un criminel, qu'il franchirait la ligne. Ce fut face à Magnussen qu'il le fit. Une balle en pleine tête. Les secrets de Mary étaient à jamais préserver et le bonheur de John assuré. Ce geste lui valut presque son exil. J'ai bien dit presque puisque 4 minutes après son départ, Mycroft rappela son frère. On avait besoin de ses facultés en Angleterre.
« Did you miss me », chantonnait la voix de Moriarty à travers tous les écrans du Royaume-Uni.
***
Les cent pas, Sherlock ne pouvait s'arrêter de les faire dans l'appartement de Baker Street. Une nouvelle menace, un nouveau nom : Harry Killigan. Un nouveau jeu trépidant et si dangereux. Il l'avait bien dit à John : la partie n'est jamais finie !
TEST RP
Mrs Hudson devenait folle. Tous les jours c'était la même chose : courrier par centaines, coups de fil par milliers et au moins une trentaine de visites ! Journalistes, communicants, personnes lambdas, fans,... Bref, tous voulaient savoir. Pour retrouver un peu de paix, elle avait débranché le téléphone mais elle ne pouvait rien faire quant aux lettres et aux inconnus qui venaient frapper à leur porte. Si seulement Sherlock daignait descendre de son canapé et répondre à ce qu'on lui demandait. Cette fois-ci, elle en avait assez ! Ça ne pouvait plus continuer comme ça. Sherlock était encore plus énervant tout seul qu'en présence de John !
D'un pas décidé, la logeuse monta les escaliers. Elle comptait bien lui faire passer le message ! Pour la énième et dernière fois ! La porte était entrouverte, ce qui n'était guère inquiétant de la part de Sherlock. Ainsi, elle rentra sans s'annoncer. Comme elle s'en doutait, Sherlock était allongée dans son canapé, les mains sous le menton. Il semblait en pleine concentration, sûrement pour une affaire dont elle ignorait la nature. Mais pas question qu'elle le laisse filer dans son monde intérieur ce coup-ci.
- Sherlock, quand est-ce que vous allez enfin daigner répondre à ces pauvres gens ? J'ai du changer la boîte aux lettres la semaine dernière. Elle avait cassé sous le poids du courrier. Rendez-vous compte ? Et tous ces téléphones qui n'arrêtent pas de sonner...
- Mrs Hudson, le coupa alors Sherlock de sa voix froide, fermez-la.
- Sherlock, reprit la logeuse d'un air outré.
- Vous me déconcentrez !
- J'arrêterai de vous déconcentrer si vous alliez enfin accorder une interview à tous ces pauvres gens.
- Pauvres gens ?!, s'offusqua presque Sherlock, Idiots, superficiels et sans estime peut-être, mais pauvres, cela m'étonnerait.
Avec dynamisme, Sherlock décroisa les jambes, posa les pieds au sol et se mit en marche. Sur la table encombré se trouvait un tas d'articles et de journaux entassés. Sur chacun figurait le récit de la résurrection du détective. Récit différent à chaque fois évidemment. Hélicoptère, super-pouvoir, mafieux, mannequin,... toutes les théories étaient relatées. La plupart faisait sourire Sherlock. Ces journalistes bouillaient d'imagination et d'idées plus rocambolesques les unes que les autres. Tout ça, ça amusait Sherlock. Les voir se déchirer pour qui aurait le meilleur scoop était délectant. Mais aucun d'eux n'avait la réponse. La bonne réponse. Avec prestance, Sherlock s'approcha de son fauteuil pour s'y asseoir, faisant voler les pans de sa robe de chambre derrière lui.
- Vous n'aurez qu'à leur répondre vous-même Mrs Hudson, vous n'aurez qu'à leur dire ceci.
Et Sherlock commença à explique comment il avait survécu à sa logeuse. Le jour où il était monté sur ce toit, il avait tout prévu avec Mycroft. Plusieurs plans avaient été imaginé en fonction de la situation. Bien sûr, il avait fallu rester discret, sinon tous leurs efforts s’avéreraient inutiles. Ainsi, il n'avait pas mis John au courant. A tout prix, il voulait éviter de mourir. Le but était tout simplement d'attraper Moriarty pour qu'il se livre à la police. Moins de monde était au courant, mieux c'était. Surtout avec les récents détracteurs de Sherlock dans le coin. En tout cas, il n'avait pas prévu de disparaître deux ans. Il n'avait pas prévu le danger qu'il représentait pour ses amis. Mrs Hudson l'écoutait attentivement. Sherlock avait déjà donné la clé de l'énigme à Anderson. Cela dit, même l'esprit torturé qu'il était devenu n'arrivait pas à croire ce que le détective lui avait raconté. Cette histoire à base de matelas gonflable et faux sang lui semblait ridicule. Sherlock avait confirmé qu'il lui avait donné la stricte vérité. Mais avec Sherlock, rien n'était sûr.
Ce jour-là, au 221B Baker Street, la vérité avait fait son chemin. Sherlock avait craché le morceau à sa logeuse, sans omettre le moindre détail. Il lui avait tout dit. Jusqu'aux échanges d'information que Mycroft avait fait avec Moriarty, à la manipulation de John pour que celui-ci ne voit que son ami, en passant par le faux cadavre de Molly. Elle avait maintenant le choix de le dire aux journalistes au non. Le choix de le croire ou non. Après 2 heurs d'entretien et de questions, elle sortit de la pièce et Sherlock esquissa un sourire de contentement. La vieille dame n'avait pas l'air convaincu non plus, malgré qu'elle s'était montrée enthousiaste à certains passages. Finalement, le plus grand mystère non résolu à ce jour était de savoir si sa vérité était LA vérité.